Je m’appelle Aurélie CAIRA, je suis âgée de 37 ans.

J'ai, jusqu'à récemment, évolué dans le monde du commerce (vente de cuisine) et souhaite désormais plus que tout atteindre un épanouissement personnel et professionnel en respectant mon éthique environnementale et sociale. Je veux me sentir utile et amener une réelle plus-value à mon prochain et cela passe par mon activité professionnelle.

Je souhaite pratiquer une agriculture respectant l’environnement et la biodiversité. Je suis persuadée que l’on éduque par l’exemple : je devrai donc être exemplaire dans mes actions afin de démontrer qu’une autre agriculture est possible.

L'agriculture biologique a toujours été pour moi un évidence, il est donc logique que j'en fasse mon métier. 

Premier pied à l'étrier, j'ai, au cours des années 2020 et 2021, validé un Brevet Professionnel de Responsable d'Entreprise Agricole (BPREA) en maraîchage biologique.

Dans un second temps, mon maître de stage durant mon BPREA, Thomas Troivaux, m'a mis à disposition 1,2 hectares de terrain qu'il n'utilise pas sur ses parcelles, afin que j'y installe un verger piéton diversifié sur l'exemple de celui de Stefan Sobkowiak. On entend ici par "piéton" le fait que les arbres soient à taille humaine nécessitant des greffes et des coupes spécifiques. Sont déjà présentes 600m de haies fruitières, non irriguées et non amendées. Elles produisent des pêches, pommes, raisins, poires, cerises, framboises, groseilles, noisettes, prunes, nèfles et feijoas.

Sur cette base, je compte reproduire les arbres déjà présent en prélevant les portes greffes sur place ainsi que les greffons. J'ai aussi lié contact avec des personnes possédant des fruitiers poussant très bien sur la région et je pourrai me procurer gratuitement d'autres greffons sur ceux-ci. Je vais aussi implanter des variétés méconnues et originales comme l'asiminier et le pommier à chair rouge.  La plantation de 170 arbres est déjà prévue cet hiver. 

          La pomme red devil                           L'asimine ou mangue du nord

Le but étant ici de réduire les investissements et de garder la main sur la qualité des arbres.  Plus les arbres sont installés jeunes, meilleure est leur reprise. La multitude de variétés permet d'échelonner les floraisons et les récoltes et donc  d'étaler la charge de travail et limiter les dégâts liés aux aléas climatiques de plus en plus imprévisibles.

Le plan du verger :

Sur le papier cela fonctionne, maintenant "il n'y a plus qu'à" !

La haie de pêchers

En détail :

Le terrain est situé en Nouvelle Aquitaine, dans le département de la Dordogne, sur la commune de Marsac-sur-l'Isle, au lieu dit du Chambon, à 8 km de Périgueux.

Le terrain est exploité depuis 8 ans et les productions sont déjà certifiées AB par l'organisme Ecocert. Il s'agit d'un fermage avec Terre de liens. Pour débuter je serais accompagnée par l'association Pays'en graine et la couveuse Altitude.

La parcelle qui me sera mise à disposition fait 1,2 Ha. La surface investie en première année sera d'environ 4 000m2 , ou je souhaite implanter 1 600m2 de verger demi-tiges.

Les variétés s'alternent sans jamais se suivre et tous les 3 arbres un fixateur d'azote est planté. L'azote est un élément nutritif essentiel à la croissance des plantes, habituellement apporté par des engrais chimique ou organique. Ici les arbres vont capter l'azote de l'air et le restituer au sol, en somme une petite usine à engrais naturelle ! Entre les arbres, des petits fruits sont installés. Les stolons produits par les fraisiers seront transplantés en couvre sol au pieds des arbres du verger afin de compléter le système. L'objectif est d'occuper toutes les strates afin de limiter l'apparition "d'indésirables" .

Les Asiminiers et Feijoas seront lancés à partir de graines et greffés en temps voulu directement en place. Les fixateurs d'azote seront des caraganiers de Sibérie, que je taillerai en trogne, des vignes et kiwaïs y grimperont, des argousiers et arbousiers qui par ailleurs offriront une récolte généreuse.

 Argousier                               Arbousier                             Caraganier

Dans les haies sont déjà présents : 14 pommiers, 6 figuiers, 9 poiriers, 40 pieds de framboisiers, 19 pêchers, 50 pieds de groseilliers, 6 pruniers, 13 pieds de raisins de table, 6 Feijoas et 33 cerisiers.

Voilà une projection de ce qui va être fait : 

La collecte servira en priorité à mettre en place l'irrigation sur les 600 mètres de haies fruitières ainsi que dans le verger. 

J'ai chiffré le coût du matériel nécessaire en établissant des devis, cela avoisine les 3 500 €, qui sera le premier palier ! C'est le prérequis qui déverrouillera la faisabilité de mon projet. Je serai donc à même d'avoir une production fruitière non négligeable la première année : les clefs de mon succès, et ce, grâce à VOUS !

Vous pourrez me retrouver sur le marché de Périgueux dès l'automne prochain.

J'aurai évidement, par la suite, d'autres investissements à faire. Il me faudra un abri de jardin, une débroussailleuse, du petit outillage mais également des porte-greffes et des greffons afin développer mon activité. Si jamais l'on dépasse ce premier palier, l'argent sera donc utilisé pour ces différentes dépenses ;)

Si vous souhaitez me soutenir par chèque, c'est possible à cette adresse : 

Aurélie Caira 
9 rue de l'église Charles 
24000 Périgueux

D'ores et déjà un Grand Merci à toutes celles et ceux qui participerons à la réalisation de mon rêve.