Bonjour à tous ! Je m’appelle Romain. Je suis pisciculteur à Prelles sur la commune de Saint Martin de Queyrières dans les Hautes-Alpes. J’avais 29 ans quand je me suis installé en 2016 sur une petite pisciculture alimentée par une source.

Mon parcours ?

J’ai été enseignant en aquaculture dans un lycée agricole dans l’Ain pendant 3 ans. Avant cela, mes études en aquaculture et en écologie m’ont amené à beaucoup voyager.

A l’époque, je voulais me spécialiser dans l’aquaculture paysanne en milieu tropical : au Bénin et à Madagascar. Durant tout ce temps, l’idée de gérer ma propre structure a germé petit à petit.

Suite à ces différentes expériences et après mûre réflexion, mon choix s’est tourné finalement vers la recherche d’une petite structure en France.

Pourquoi la pisciculture des sources de Prelles ?

La pisciculture de Prelles m’est apparue comme une évidence. Les Hautes-Alpes est un département que j’affectionne particulièrement et que je connais pour y avoir passé des vacances été comme hiver depuis tout petit. Le fait que les bassins soient alimentés par une source était, entre autres, l’une des principales raisons à ma décision de m’installer même si j’étais conscient que j’allais devoir faire avec les conditions difficiles de travail dues à sa situation géographique.

Pourquoi le métier de pisciculteur ?

Passionné de poissons (ce n’est plus un secret pour personne), j’ai choisi ce métier par conviction pour contribuer au développement d’une agriculture paysanne et biologique qui contribue à l’autonomie alimentaire des territoires.

Une nouvelle vie…

Néo-paysans, mon épouse Manou, nos deux enfants et moi vivons sur place. Manou a sa propre activité mais elle s’est toujours investie un maximum dans l’exploitation. Elle a d’ailleurs le statut de conjoint-collaborateur. Les enfants sont à la pisciculture comme des poissons dans l'eau.

L’exploitation…

Pour relancer l’élevage, il a fallu nettoyer les bassins envahis d’algues et de végétation aquatique… car la pisciculture était à l’arrêt depuis plusieurs années. Nos pauvres dos s’en rappellent encore.

Dès le départ, la production a respecté le cahier des charges de « l’Agriculture Biologique ».

Au printemps 2018, l’obtention du label a validé le projet de produire des truites d’une grande qualité dans le respect des animaux, de la santé des consommateurs et de notre environnement.

Actuellement, je produis des truites portion, c'est-à-dire des poissons de 250 à 300 grammes ce qui fait une truite par personne.

Pour les proposer aux clients, les truites sont abattues et éviscérées par mes soins, puis emballés dans des sachets. Pendant les premières années je n’ai fonctionné que comme ça sur les marchés ou pour les restaurateurs. Cette méthode a l’avantage de ne pas créer de perte, seuls les poissons vendus sont abattus mais elle a ses limites. En effet, elle ne permet pas de préparer des produits à l’avance ou de proposer mes truites à des magasins n’ayant pas de rayon poissonnerie.

En 2019, j’ai donc entrepris d’aménager un petit laboratoire de transformation dans une ancienne caisse de camion frigorifique avec l'aide de mes amis de la ferme du Pralong et la ferme d'Eïbans. Ce laboratoire a été agréé par les services vétérinaires en janvier 2020 et est en service depuis. Cela m’a permis de beaucoup améliorer mes conditions de travail et de proposer des truites éviscérées emballées sous-vide. Celles-ci sont proposées au rayon frais du magasin Biocoop Epine Vinette à Briançon, au magasin de la Ferme du Pradory à Prelles, dans les Associations pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP du Guillestrois, AMAP Terres du soleil et AMAP L'abeille et L'olivier) que je fournis et "click and collect" fermier de « Producteurs Briançonnais » dont je fais partie. Les truites livrées à nos restaurants-partenaires (Le pied de la Gargouille, L'auberge du Clôt, Le Gaveroche ...) sont également emballées sous vide.

Vous êtes de plus en plus nombreux à me demander des truites fumées.

Proposer des filets de truites fumées ? Oui, mais…

J’aimerais tellement mais il faudrait pour cela pouvoir produire des truites de 2,5 Kg, soit 2 ans de plus que les truites portion, de manière régulière. La configuration actuelle de mes bassins ne me le permet pas. C’est le prochain projet : tout casser et refaire les bassins pour améliorer les conditions d’élevage et optimiser la production et la gestion de l’eau… A suivre…

Des truites portion fumées ? OUI

Techniquement, je suis en mesure de vous proposer des truites portion fumées à chaud. Ce type de fumaison peu connue consiste en une cuisson à basse température des poissons tout en les fumant. Vous pourrez ensuite déguster votre truite froide avec une salade ou réchauffée accompagnées de légumes.

Le fumoir représente un investissement conséquent pour une toute petite production comme la mienne sachant que j’ai déjà beaucoup investit dans le laboratoire de transformation.

De plus, pour pouvoir les commercialiser sur les marchés, j’aurais besoin d’une vitrine réfrigérée.

C’est donc l’objet de cette collecte !

Seriez-vous partants pour m’aider à acquérir un fumoir et une vitrine réfrigérée mobile ?

 

Vous pourriez alors enfin déguster nos bonnes truites fumées. Le fumoir en question permet de fumer à chaud des poissons avec une bonne régularité dans la production. De plus c’est un fumoir polyvalent qui permettra de fumer des filets à froid quand la production le permettra.

Le financement

• Le fumoir : 5662 € TTC

• La vitrine réfrigérée : 1380 € TTC

J’ai pris en charge l’achat de la vitrine réfrigérée pour 1380 €. Il reste donc à financer 5662 €.

Si l’objectif est dépassé, un grand merci à vous, cela permettra de financer l’achat d’une balance-étiqueteuse d'une valeur de 1500 € TTC.

 

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Pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez apporter une contribution par chèque à l’ordre de Pisciculture des Sources de Prelles à l’adresse suivante :

Pisciculture des Sources de Prelles
Romain CHANOINE
L’Iscle de Prelles
05120 Saint Martin de Queyrières

J’espère que vous serez au rendez-vous pour concrétiser ce projet.

Je vous remercie d’avance de votre contribution.

A vos truites !

Remarque : Les contreparties seront à retirer directement à la pisciculture, sur les marchés et lors des distributions AMAP à partir de septembre 2020.
Prévenez-moi au 06 40 57 92 41 de votre passage à l’avance pour que je vous les préparer.