Le début de l'aventure :

En 2014,  j'assiste à l'ouverture d' une ruche.

En découvrant cet univers , le temps s'arrête pour moi... et je m'en remets difficilement.

Je ne pense qu'à ça, ou presque.

Très vite deux ruchettes sont posées sur un bout de terrain, chez moi, pour essayer, par curiosité...

Entre les tournées, je trouve quelques samedis pour apprendre les rudiments de l'apiculture avec un groupement d'apiculteurs de loisir. Je ne pense qu'à ouvrir des ruches et me surprend à passer de longs moments à regarder les butineuses amasser nectars et pollens. 

Puis la rencontre d'une  apicultrice qui me prend sous son aile et qui me pousse à retourner sur les bancs de l'école et rencontrer " les pros ".

Je dépose un dossier de congé individuel de formation qui sera accepté. 

J'entame une année de formation en CFPPA au Lycée Agricole de Hyères avec mes camarades futurs apiculteurs professionnels, venant d'horizons différents.

Des cours de biologie, d' agroforesterie, de prophylaxie et pathologie de l'abeille, d'analyses sensorielles des miels, de comptabilité et gestion. Des rencontres avec des spécialistes de l'abeille et des apiculteurs passionnés.

Et toutes ses transhumances de ruches la nuit, pour la bruyère blanche, le colza, l'aubépine, le châtaignier et la lavande. 

Un stage de deux mois, où je mets les mains dans les ruches à longueur de journée et découvre les techniques de l'apiculture moderne, avec une apicultrice arlésienne, riche de trente ans d'expérience, qui m'apprendra tant de choses et qui continue aujourd'hui à suivre ma progression d'un oeil bienveillant.

Une année incroyable, sanctionnée par un BPREA  en Apiculture (Brevet Professionnel de Responsable d'Exploitation Agricole) et au cours de laquelle j'élabore un projet personnel d'installation comme Apiculteur.

Mon projet d'installation :

Actuellement en pluriactivité, naviguant  encore entre tournées de spectacles et apiculture, je suis en train de m'installer comme apiculteur professionnel . 

Je possède un terrain en pleine nature pour m'occuper de mes essaims et je loue des emplacements à des particuliers pour les ruches en production de miel, selectionnés pour leurs diversités et leurs richesses en nectar et pollens.

Mon cheptel actuel est composé d'une cinquantaine de ruches. Afin de vivre de l'apiculture d'ici trois ou quatre ans, je dois pouvoir arriver à avoir et maintenir un cheptel d' environ 300 colonies en production.

Les produits de la ruche que je compte développer sont :

> Les miels (Toutes Fleurs, Garrigue, Romarin, Thym, Acacia, Chataîgnier, Montagne et Lavande).

> La propolis, un produit ayant de grandes propriétés thérapeutiques.

> Le pollen frais, peu connu, qui est un complément alimentaire formidable.

Et peut-être un jour la gelée royale...

En attendant le label " Agriculture Biologique", je me plie déjà aux techniques de l'Apiculture Bio, plus contraignante mais plus en phase avec le développement et le bien-être des abeilles.

Concernant les circuits de distributions : 

Vente de proximité (amis, AMAP, boutiques de proximité, foires, fêtes du miel) et une fois que les quantités seront suffisantes, je compte adhérer à une coopérative apicole pour de la vente en gros sur le surplus de miel, afin de passer plus de temps avec les abeilles et la vente d'essaims pour les apiculteurs.

Je viens d'aménager une miellerie. L' espace est réduit mais suffisant pour démarrer. Deux apiculteurs me prêtent le parc de matériel nécessaire à l'extraction du miel et sa maturation (désoperculeuse, extracteur et maturateurs).

Mes premiers investissements :

Grâce à mes économies, j'ai pu faire les premiers investissements incontournables de la première année et répondre aux charges inhérentes à mon projet d'installation. Depuis l' obtention de mon BPREA  mes dépenses personnelles se sont élevées à environ 12 300€ :

> 30 ruchettes avec  essaims de l'année (3 600€).

> 60 ruches neuves vides (3 500€).

> 600 cadres de ruches avec cire gaufrée (1 800€).

> Une cuve de trempage de cire pour protection des éléments de la ruche (400€).

> Divers matériels et matériaux pour l'aménagement de la miellerie, du laboratoire d'élevage et des lieux de stockage (évalué à 700€).

> Outillage (lèves cadres, enfumoirs, grilles à reines, matériel d'élevage) et vêtements de protection  (évalué à 500€).

> Matériel  de traitement en BIO des colonies contre le varroa , acarien de l'abeille, principal fléau des colonies avec les pesticides (400€) .

> 1000 pots et couvercles en prévision de la récolte 2017 (400€).

> Conception et impression de 6000 étiquettes pour les différents formats de pots (500€).

> Charges de déplacements, location de terrains (conventions ONF, mairies et propriétaires privés) et formations spécifiques apicoles (500€).

 

Une fois que mes colonies se seront bien développées, je dois pouvoir les amener sur les différentes miellées de printemps et d'été, garrigue, châtaignier et lavande pour cette année.

Ces transhumances consistent à charger les ruches sur la remorque au coucher du soleil, après le retour des butineuses dans la ruche, les transporter la nuit et les déposer au lever du jour sur de nouvelles aires de butinage.

Pour ce faire, je dois m'équiper d'une remorque qui sera capable de transporter mes colonies sur chaque transhumance.

Une remorque professionnelle d'un PTAC 2700kg et d'un coût de 3 600€

(roue de secours et frais d'immatriculation compris).

Elle pourra transporter 48 ruches, ce qui pour moi est un chiffre raisonné, me permettant d'accéder à des terrains plus sauvages qu'avec de très gros convois, et cela en toute sécurité.

 

Je viens de réussir mon permis BE (grandes remorques), mais tous les investissements que j'ai faits cette année ont eu raison de mes économies.

Je fais donc appel à vous pour ce financement de 3 600€.

Si cette somme est atteinte je pourrais entrevoir plus sereinement les transhumances indispensables de cet été.

Même une "petite participation" reste très importante pour moi, car elle est avant tout un soutien dans ma décision de continuer à travailler avec les abeilles pour une apiculture respectueuse de la nature et du consommateur.

... et si par le plus grand des bonheurs cette somme de 3 600€ était dépassée, je pourrai envisager de compléter mon atelier avec l'achat d'un gaufrier à refroidissement par eau (environ 1 000€) qui me permettrait de faire mes feuilles de cires gaufrées à partir de la propre cire de mes colonies, évitant ainsi les produits de synthèse trop souvent retrouvés dans les cires du marché.

 Et si, plutôt que d'utiliser cette plateforme participative vous préférez envoyer un chèque que je reverserai sur MiiMOSA , voici mon adresse :

Bruno Faucher

476, chemin de la Ventrade

13390 Auriol

En soutenant mon projet, vous soutenez une agriculture de proximité et vous contribuez à la pollinisation, un des pilier du maintien des écosystèmes que la nature nous a offerte.

Un Grand Merci.

Bruno.

Merci Thierry, pour m'avoir encourager à demander un coup de pouce.

Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez me contacter sur la page Facebook ou le site du Rucher des Reines.