Cette période de confinement n’y est pour rien : le virus, celui du vrai, du naturel et du bon a contaminé mon esprit il y a bien longtemps.

A 40 ans, j’ai décidé d’écouter mes idées.

Bien sûr, jusque-là j’ai frôlé le monde de la productivité et de la rentabilité mais je me suis arrêté lorsque le sentiment de m’épuiser pour gagner plus en dépit du bon sens est devenu trop éloigné de mes sources.

Petit fils de paysans à l’heure où la production biologique était simplement la seule possibilité pour vivre et bien se nourrir, je ramassais déjà les épis de maïs dans les champs lorsque j’avais 10 ans. L’idée : être le seul à travailler et à décider de comment je nourrirais mes poules achetées avec quelques francs puis vendre les œufs à mes parents ! 
J’ai bien vite compris le sens de la fable de Jean De La Fontaine : « à convoiter plus que ce que l’on a, l’on perd même ce que l’on possède » !  Il ne suffisait pas de mieux nourrir mes poules pour qu’elles pondent plus : la vraie poule aux œufs d’or est bien celle dont on respecte le rythme de production naturelle et que l’on nourrit soi-même.

Depuis, je me suis installé en famille dans la ferme de mes grand-parents et j’ai continué à élever des poules accompagnées de quelques brebis.

  

Je souhaite aujourd’hui en faire mon activité principale : pour en vivre et aussi pour fournir aux autres cet aliment dont on avait oublié qu’il était parfait jusqu’à ce que sa pénurie dans les grandes surfaces en soit annoncée en période de COVID. 

Je souhaite me faire plaisir et faire plaisir sans profit superficiel car, comme l’écrivait déjà Jean De La Fontaine : « pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus, qui du soir au matin sont pauvres devenus pour vouloir trop être riches ? »…

La production d’œufs biologiques nécessite beaucoup de travail au quotidien mais un investissement matériel réduit.

Pour démarrer, j’ai besoin d’acheter un premier lot de poules pondeuses, d’aménager un centre de conditionnement des oeufs et d’installer une alimentation électrique autonome solaire et éolienne.

Pour cela, il me faut un apport financier afin de pouvoir contracter un prêt bancaire : c’est là toute l’ambition de ce projet participatif auquel je vous propose d’adhérer.

Car, même si je n’ai pas la prétention d’avoir trouvé la réponse au plus vieux paradoxe du monde : « qui de l’œuf ou de la poule est arrivé en premier ? », je suis persuadé d’entrevoir une nouvelle piste de réponse avec vous...et de concrétiser ce projet que j’aurais eu quand j’avais 10 ans et qui pourrait aboutir grâce à vous aujourd’hui !

Dans un premier temps, la collecte va me permettre d'acheter le premier lot de 400 poules pondeuses BIO. Les poulettes, c'est leur nom, sont agées de 18 semaines environ, prêtes à pondre leurs premiers oeufs.

Une poulette BIO coûte autour de 10 € TTC, multiplié par 400 ... le compte y est ... 4 000€.

Elles seront accueillies dans un poulailler constitué de perchoirs, de mangeoirs, d'abreuvoirs et de nids. Une alimentation électrique de faible puissance est nécessaire pour éclairer l'intérieur et commander la trappe d'accès à la prairie en automatique. Ceci est vital en raison d'une forte densité de prédateurs comme le renard.

Le matériel est en cours de définition mais on peut trouver des kits solaire / éolien aux alentours de 1 500€.

Une fois pondu, l'oeuf doit être ramassé au quotidien et miré (controle visuel à l'aide d'une lumière intense qui permet de déceller d'éventuelles fissures).

Ensuite, vient l'étape de marquage et de conditionnement avant commercialisation à la ferme et dans des magasins de produits BIO.

C'est à ce moment-là, que l'oeuf se voit tamponné. Nous retrouvons sur sa coquille l'identité du producteur et le type de production (le fameux 0 correspondant au mode d'élevage des poules BIO).

Ce local, appelé ''centre de conditionnement des oeufs'' doit être aménagé avec des étagères, un plan de travail lavable et divers accessoires (caisse de transport, boites à oeufs etc).

Le montant de ce mobilier et de ces accesoires s'élève approximativement à 2 000€.

Si mon projet vous a séduit et que la collecte dépasse l'objectif, (je vous en remercie par avance) l'argent servira à l'achat de divers matériels utiles au stockage de l'aliment BIO, tel qu'un silo de stockage d'environ 6 m3. Cela vous parait gigantesque, et bien non.

Petit calcul : 1 poule mange 135 g de céréales par jour, soit 49 kg par an et donc 19 Tonnes pour ce premier lot !

Le prix de cet équipement avoisine les 2 500€.

Petit complément qui a son importance.

Avec l'argent collecté, vous l'aurez compris, je pourrais acheter les poulettes, le kit électrique et aménager le centre de conditionnement.

Cette somme permettra également de rémunérer la plateforme ''MiiMOSA'' à hauteur de 8% et bien sûr de vous offrir vos contre-parties .

Un GRAND MERCI pour vos dons et vos soutiens !!! A très vite ...