Bonjour à tous chers lecteurs...

Je me présente, je m’appelle Toni Gemmiti (ça fait très "Daniel Balavoine" comme intro...)

J’ai fait des études en mécanique, j’ai une licence dans la conception assistée par ordinateur. J’ai travaillé pendant 10 ans en bureau d’études, j’ai aussi été à mon compte dans ce domaine, mais ça… c’était avant (j’en reparle un peu plus loin).

Mon père et mon grand-père maternel étaient apiculteurs de loisir avec moins de 10 ruches. J'ai donc eu naturellement cette influence. D’ailleurs j'ai récupéré les dernières ruches de mon grand-père. Ça lui faisait tellement plaisir de me les donner. Ses 6 ruches ont ainsi complété mon petit cheptel

J’ai commencé l’apiculture en 2014 avec 2 ruches. Dès le départ, il m’était impossible de traiter mes ruches en conventionnel par convictions personnelles. J’ai donc fait le choix de traiter mes ruches avec des produits utilisables en apiculture bio. Avec beaucoup de détermination, j’ai autoconstruit dans mon garage quelques-unes de mes premières ruches et ruchettes et j’ai commencé à développer mon cheptel : 4 ruches, 8 ruches, 25 ruches, 75 ruches

J’ai démarré l’apiculture en parallèle d’une activité professionnelle indépendante, j’étais à mon compte en bureau d’étude mécanique comme indiqué en introduction.

Cela faisait plusieurs années que cette activité vivotait, cela devenait très compliqué financièrement. En général, j’essaye d’anticiper les choses et donc j’ai décidé de fermer proprement mon entreprise, sans dettes non réglées (c’est important pour moi). Entre temps, en 2018, j’ai décidé d’autofinancer ma formation pour m’installer en apiculture professionnelle. Un mal nécessaire, un sacrifice de plus pour m’approcher encore un peu plus vers ma passion. Bien sûr, tout ceci n’aurait pas été possible sans le soutien de ma famille, et de ma femme en particulier ! On a survécu quelques années, sacrifié pas mal de choses pour financer ce projet un peu fou !

(Non, on ne vit pas sous une tente… seulement en transhumance ! c’est sympa la vie, n’est-ce pas ?!)

Fin 2019, j’avais monté un cheptel conséquent de plus de 180 colonies. Seulement, les efforts n’ont pas payé. 2019 aura été une année compliquée en agriculture et en apiculture en particulier. Le miel n’était pas au rendez-vous, en particulier le miel de lavande, les varroas qui parasitent les abeilles étaient bien là, eux !

Les traitements bio ont ceci de particulier en apiculture, c’est que l’efficacité n’est pas garantie, c’est pas mal de travail pour réussir à assainir les ruches de leurs parasites, et on doit agir sur plusieurs paramètres. Malheureusement, un de mes ruchers a eu plus de difficulté que les autres à se refaire et après la toussaint 2019, j’enregistrais des pertes de plus de 30% sur celui-ci. Ceci dit, j’ai eu la joie de retrouver 150 colonies en pleine santé au printemps.

Comme vous le constatez, arrivé à ce stade de votre lecture, en l’espace de 5 saisons, j’ai fait de belles choses en réinvestissant ce que je vendais en miel mais aussi en réinjectant pas mal d’argent du foyer. Je suis fier de là où ça m’a mené.

Avant d’aller plus loin, laissez-moi vous raconter l’histoire de notre miel emblématique :

 

Le miel de lavande, le travail d’une année !

Apiculteur producteur récoltant, je transhume mes ruches au gré des floraisons et des saisons pour récolter mes fabuleux miels.

Emblématique de la Provence, le miel de lavande est l’objectif de l’année de tout apiculteur provençal. Tous les travaux, toutes les miellées avant juin permettent d’amener les colonies d’abeilles vers leur meilleur potentiel pour cette miellée.

Les conditions météorologiques se dégradant, les miellées ne sont plus aussi sures que par le passé. Assez vite en Provence et même trop régulièrement, passées les miellées printanières d’avril et mai (souvent même mars), les abeilles ont bien du mal à trouver les ressources nécessaires à leur développement.

  

C’est pourquoi, passées les miellées printanières propres à mon secteur (romarin, garrigue et bruyère blanche, maquis) je mets en place certaines stratégies en fonction des conditions météorologiques des mois passés et des prévisions des semaines à venir.

C’est à ce moment que débute le développement de cheptel avec la création de nouveaux essaims à partir des colonies qui sont sorties de l’hiver.

 

C’est aussi à ce moment que débutent les premières transhumances vers des miellées qui donneront nectar et pollen en abondance pour la bonne santé des colonies (montagne, acacia, châtaignier). Je privilégie les floraisons spontanées et sauvages.

Et si par bonheur, la miellée est suffisamment forte pour couvrir les besoins de la colonie et qu’il y a du miel en surplus, je récolte une partie de ce miel. Si les miellées sont au rendez-vous, alors les ruches sont pleines d’abeilles bien nourries et pourront profiter pleinement de la miellée de lavande qui a lieu entre la deuxième quinzaine de juin et la première quinzaine de juillet.

Ensuite, le miel de lavande est récolté, extrait et mis en pot, puis les ruches sont transhumées sur les ruchers d’hivernage et préparées pour l’hiver approchant. Là, elles pourront encore profiter de belles miellées automnales propres à la Provence. Ces miellées assureront tout ou partie des stocks nécessaires aux colonies pour hiverner dans de bonnes conditions.

…Et la saison prochaine se prépare déjà….

 

Voilà un résumé d’une année apicole classique….

Maintenant, j’en viens au but de cette page….

Si je vous sollicite à présent, c’est que j’ai besoin de vous pour passer un cap supplémentaire.

Le miel ayant manqué en 2019, l’argent manque aussi. Et 2020 s’annonce… compliqué !

Comme tous, le COVID-19 a fragilisé pas mal de structures. On n’y échappe pas non plus.

De plus, le temps n’a pas permis, à ce jour, de faire du miel de printemps en Provence. Bientôt, nous allons transhumer nos ruches à la recherche de miels d’acacia, de châtaignier, de montagne, etc…

Dans ce contexte, je dois cependant tenter de poursuivre mon installation et mon développement de cheptel, car les apiculteurs sont d’éternels optimistes !

J’ai l’objectif de monter mon cheptel à 230 colonies avant la miellée de la lavande.

J’ai besoin d’acheter :

• 50 ruches pour atteindre ce cap
• 50 hausses de plus
• 2 Balances pèse-ruches connectées (ces balances permettent d'éviter des voyages et donc du carburant et donc du CO2...)

D’où un premier pallier de collecte à 5 000€.

Si votre enthousiasme pour mon projet vous conduit à dépasser cet objectif, vous me permettrez d’acheter une remorque pour transhumer mes ruches. Le budget pour un tel investissement est de l’ordre de 3 500€.

Ceci dit, ce que vous ferez sera énorme pour moi, ma famille et mes abeilles !

Pour participer, vous pouvez suivre les solutions du site Miimosa, ou bien participer par chèque ou espèce à l'adresse suivante :

Toni Gemmiti Apiculture

424 Route de Carcès

83143 LE VAL

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Merci beaucoup pour votre aide !