Changeons l'agriculture.

C’est de nous que le changement viendra.

 

Car en effet c'est ce qu'il nous faut et quand je dis « nous », je parle de nous les Hommes, l'Humanité mais surtout de nous les consommateurs. Changeons pour une agriculture qui respect la nature, les sols, et ces habitants autant les grands que les plus petits, sans oublié les minuscules, les invisibles qui ont un pouvoir incroyable sur nos sols et tout ce qui en découle.

Une agriculture dans le respect, la diversité et l’adéquation. Ce qui est essentiel pour pouvoir faire les choses autrement. Car c'est par là qu'il faut commencer. «Faire et voir les choses autrement ».

Le sol n'est pas qu'un substrat que l'on peut remplir d'azote pour sortir des légumes en faisant une course à la production, en lessivant et appauvrissant les sols.

Les insectes ne deviennent des ravageurs que du faite d'une mauvaise pratique cultural sans rotation qui donne place à une surpopulation. Si on plante des hectares de tournesol au même endroit chaque année c’est normal que des populations de « nuisibles » viennent s'installer dans ce lit douillet avec un frigo bien plein a craqué. Dit comme ça ne vous semble logique.

La lutte acharnée contre les « mauvaises herbes » est une hérésie car l'enherbement et une réaction épidermique. Quand la terre et mise à nue elle n'a qu'une seul envie, c'est de ce recouvrir. Comme une blessure sur la peau qui fait une croûte. Ce battre contre les adventices en laissant la terre a nue revient tout bêtement a arraché cette croûte perpétuellement en espérant que ça cicatrise. Il faut en finir avec l'idée du jardin « propre » un jardin avec la terre à nue et un jardin qui souffre et c'est habitants aussi. Nous avons les connaissances et les moyens de lutte sans des insecticides, pesticides, fongicides, herbicides, et tous ces « cides » qui tuent comme leurs noms l’indiquent tant et plus.