Bonjour ! 

Je m'appelle Patrick, j'ai fêté mes 50 ans en février dernier. Après 25 années au sein d'un groupe bancaire où j'exerçais dans le domaine informatique, j'ai quitté la région parisienne il y a 1 an en embarquant famille et ruches pour venir m'installer dans le Puy-de-Dôme, en Auvergne.

C'est mon amour pour la terre et la nature allié à la découverte du monde agricole et particulièrement de l'élevage caprin qui m'a redonné toute l'énergie que j'avais brûlée dans ma vie parisienne pour me fixer ce bel objectif : produire des produits sains et de qualité tout en contribuant très modestement à protéger notre Terre et à permettre à ceux qui s'en soucient de se nourrir sainement.

Par le biais de Pôle-Emploi, j'ai suivi une formation "Découverte des métiers agricoles" durant laquelle j'ai pu découvrir le monde de l'agriculture et visiter des installations diverses et variées pour finalement effectuer un stage pratique que j'ai choisi d'exercer en élevage caprin. Cette formation découverte m'a confirmé mon envie de travailler au contact de la chèvre et après avoir effectué d'autres stages dans ce domaine, me voilà maintenant déclaré auprès de la Chambre d'Agriculture de mon département comme "porteur d'un projet d'installation en agriculture".

Mon nouvel environnement quotidien...

J'ai aussi pu travailler avec l'aide du CREFAD Auvergne (http://www.crefadauvergne.org/) sur mon étude de marché ainsi que sur mon plan de financement et particulièrement sur mon investissement de départ. 

Je cherche maintenant à réunir des fonds pour débloquer le seul frein à la bonne réalisation de ce projet.

L'idée d'élever des chèvres de la race "Massif-Central" m'est venue en découvrant cette race locale qui a failli disparaître dans les années 70 et qu'une association d'éleveurs a réussi à sauvegarder en 1994. 

Même si cette chèvre est actuellement moins généreuse en lait que les races Alpine ou Saanen, la qualité de son lait, sa bonne aptitude à la marche, son talent reconnu de bonne nettoyeuse et sa rusticité font d'elle une variété très intéressante et tout à fait adaptée à notre belle région dont elle est originaire Plus de détails sur la chèvre du Massif-Central ici : http://www.capgenes.com/spip.php?article354

Aujourd'hui, je produis déjà du miel en petite quantité (ma femme et moi possédons une quinzaine de ruches). 

Je souhaiterais diversifier mon activité en produisant du fromage de chèvre pour réussir à tirer un revenu à partir de produits de qualité issu d'un espace naturel encore sauvage. J'insiste sur le fait que je refuse de me lancer dans de la production industrielle et que je privilégie grandement la qualité à la quantité, tout comme je privilégie le contact direct avec le client pour pouvoir faire de la pédagogie sur mes bêtes et mes produits.

Ceux-ci seront d'ailleurs vendus soit en vente direct (à la ferme, sur des marchés locaux, au travers d'une association de producteurs locaux), soit via un réseau avec un seul intermédiaire du type AMAP ou  épicerie locale distribuant des produits locaux. Pour tirer mon épingle du jeu parmi la concurrence, j'envisage de faire certifier mon installation en agriculture biologique.

Mon objectif est de démarrer avec une quinzaine de chevrettes en juin 2016, de les faire s'accoupler en automne 2016 pour avoir des naissances au printemps 2017. Ceci pour expliquer certaines dates de livraison dans la rubrique "Contreparties".

Notre lieu de vie acheté il y a plusieurs années maintenant contient une grange qui a servi d'étable par le passé. 

Ce bâtiment nécessite d'être adapté pour transformer la vieille étable en chèvrerie et pour y créer une fromagerie dans le respect des normes d'hygiène actuelles. Pour autant, comme pour la partie apiculture, je souhaite rester loin de la production industrielle pour mes futures chèvres. Je m'oriente donc vers du petit matériel et beaucoup d'huile de coude.

Nos économies étant toutes passées dans la rénovation de la maison, il nous faut maintenant chercher le financement pour les locaux professionnels...

En plus de certains travaux incontournables de maçonnerie (locaux pour le "laboratoire" et salle de traite (devis établi de 17.000 €) et d'alimentation en eau et électricité, une fromagerie c'est a minima : 

• une table d'égouttage inox pour transformer le lait en fromage (entre 400 et 800 €)
• un point d'eau inox pour laver le matériel de traite (entre 250 et 500 €)
• un hâloir pour affiner les fromages (à partir de 2000 €)
• des moules à fromages (1,64 € pièce neuf). Il en faut au moins 150 (soit 250 €)
• des grilles pour entreposer les fromages en cours d'affinage (une quarantaine d'euros pièce neuf). Il en faut une dizaine minimum, (soit environ 400 €)

Mais c'est bien évidemment aussi :

• une salle de traite avec son quai en "épi". Le cornadis qui permet de bloquer les chèvres coûte 220 euros pour 10 places)
• du matériel de traite de type chariot mobile (2000 euros) + bidons + tamis + entonnoir + filtres + ...
• des parcs équipés pour les animaux avec barrières, cornadis, abreuvoirs, crèches,...

Sans compter le carrelage et la peinture pour recouvrir la maçonnerie de la fromagerie.....

Bien entendu, il faudra trouver des occupants à ce nouveau lieu de vie ! Notamment : 1 bouc pour la reproduction

Ainsi qu'une quinzaine de chevrettes et chèvres pour démarrer : 

A tout ceci, vient s'ajouter la nécessité de clôturer la surface d'un peu moins de 2 hectares que je possède afin que les chèvres ne soient pas tentées d'aller découvrir le pays à l'instar de la célèbre chèvre de Monsieur Seguin...

Merci à tous d'avoir pris le temps de vous intéresser à mon projet ! Et à bientôt :)