Bonjour, 

Je m'appelle Julien et je suis éleveur de vaches limousines en Corrèze.

Une histoire familiale

Avec ma femme Séverine, nous sommes issus du milieu agricole, Nous avons tous les deux repris les exploitations familiales et nous avons décidé de créer un GAEC : le GAEC des Lys. 

Nous exploitons 123 hectares dont 90 hectares en fermage et 33 en propriété. Notre cheptel est constitué d'une centaine de vaches limousines, de quelques caprins et de quelques porcs. Nous avons une attention toute particulière à l'égard de nos bêtes : elles sont nourries en herbe fraîche et ensilage, elles vivent à l'extérieur et nous n'utilisons pas de produits chimiques. 

Les vaches limousines sont vendues auprès des marchés au cadran locaux et auprès d'une coopérative.

Pénurie de fourrage face aux sécheresses

Nous sommes indépendants sur l'alimentation de nos bêtes ; il y a encore quelques années, nous avions même plusieurs mois d'avance de stocks de fourrages. Mais depuis plusieurs années et avec le réchauffement climatique qui s'intensifie, nous sommes désormais à cours de fourrage sur plusieurs mois. Les sécheresses deviennent de plus en plus longues et importantes, nous sommes donc obligés de recourir à des négociants : leurs fourrages sont de moindre qualité, sont onéreux et ils proviennent souvent de l'autre bout de la France voire de pays voisins. 

La mise en place d'une solution collective

De nombreux éleveurs autour de nous sont dans le même cas. Nous avons également contacté des agriculteurs dans les régions avoisinantes, moins touchées par les sécheresses et nous avons vu qu'ils étaient en capacité de nous fournir du fourrage. Problème : les transporteurs ne sont pas intéressés pour des trajets aussi courts (200kms allers-retours) et aussi ponctuelles. 

J'ai donc décidé d'acquérir un véhicule et de réaliser moi-même les trajets pour le GAEC et les agriculteurs intéressés (autour de 25 actuellement). J'ai également obtenu mon permis poids lourd. Plusieurs fois dans l'année, je vais donc aller récupérer du fourrage de qualité, à un meilleur prix et pour des trajets moindres (et donc une pollution plus faible). Je revendrai les fourrages également auprès des agriculteurs de ma région.

Je vous sollicite donc afin de mettre en place cette logistique.

Cela me permettra de diversifier mon activité, mais également d'acquérir du fourrage de qualité dans les régions voisines. Le financement permettra donc d'acquérir un véhicule 19 tonnes. 

Merci à vous,

Julien & Séverine

GAEC des Lys