Une paysanne de coeur et d'âme

Holà ! 
Moi c'est Amélie, j'ai 38 ans et j'ai fraîchement posé mes valises en Mayenne après un long périple.

Dans mes jeunes années, j'ai fait un bac agricole mais devant la complexité pour s’installer lorsqu’on n’a pas de terres ou de ferme familiale à reprendre, j’ai préféré changer de voie. 

Désireuse de contribuer au bien commun et d’apporter du soin aux autres, je me suis consacrée à un tout autre métier durant 10 ans, infirmière. 

Je l'ai exercé avec passion à Paris, en Nouvelle-Calédonie, puis à Toulouse. Mais les conditions dans lesquelles nous devons pratiquer ce métier m’ont usée. Je ne suis plus en accord avec la manière quasi industrielle, voire inhumaine, dans lesquelles on nous demande pour l'exercer.

Alors, en 2018, j'ai fait une formation en naturopathie qui a constitué une première étape pour renouer avec mon amour pour le naturel, notamment le végétal. Les plantes, l'herboristerie, la terre, le lien avec le terroir. 

Vint ensuite le déclic ! Vous savez, celui qui fait que vous êtes convaincu que votre chemin se trouve là, juste à côté. que le monde change et que vous allez changer avec lui. 
Voilà plus de 3 ans que je prépare ma reconversion pour devenir productrice en plantes à parfums, aromatiques et médicinales, et ça y est, je me lance !

La ferme, Le champ des bohèmes

Aujourd'hui je suis propriétaire d'une ferme de près de 4 hectares au milieu des champs entouré de chênes magnifiques. J'ai à cœur d'y créer un îlot de biodiversité et d'y replanter entre autre une haie champêtre typique de nos paysages régionaux. 

Les cultures en collaboration avec le vivant

Le terrain est labellisée BIO mais je vais au-delà en pratiquant une agriculture dite de conservation des sols. Protéger l'invisible qui est le ventre de la terre, un peu comme quand vous mangez équilibré et bio.

J’ai commencé les cultures l’an passé, j'ai déjà eu de très bons résultats et je travaille dur pour augmenter la production l'an prochain afin de pouvoir commencer la commercialisation dès l'automne 2022. 

J’ai pu composer les premières tisanes afin qu'elles ravissent les yeux et les papilles. Et je travaille en ce moment à l'identité visuelle du Champ des Bohèmes avec une graphiste qui m'a déjà fait ce superbe logo qui accompagnera toute la gamme cultivée ici.

Et parce que je n'aime pas mettre tous mes œufs dans le même panier ! J’ai aussi débuté l'an passé la production de fleurs à sécher. Activité que je compte développer, mon esprit créatif a lui aussi besoin de travailler !!!

Un séchoir, La clé de voûte de mon métier

Un séchoir professionnel c'est quoi ?
Pour préserver toutes ses qualités (Propriétés médicinales, couleurs, saveurs), une plante doit sécher dans des conditions bien particulières. Le séchoir permet donc de maitriser la température, l'hygrométrie et la ventilation pour  pour garantir une conservation optimale, et donc une qualité professionnelle et commercialisable.
 

Où est-ce que ça va se passer ?

Le bâtiment qui abritera le séchoir est une longère qui a plus de 200 ans. Malheureusement, durant ces dernières décennies, la ferme était en état d’abandon. Le Lierre avait recouvert la totalité du bâtiment, endommagé murs et toiture, et prenait l’eau.

En septembre lors d’un chantier participatif nous l’avons dégagé du lierre et avons posé une toiture neuve pour le mettre hors d’eau afin qu’il puisse y accueillir mon futur séchoir.

J’ai déjà élaboré un plan d’action et un budget pour qu’il soit opérationnel au printemps, malheureusement le mauvais entretien des bâtiments m’a apporté quelques surprises supplémentaires : pour assurer de bonnes conditions de travail, il me faudra notamment refaire le plancher qui a été endommagé, en plus de construire le séchoir, acheter un déshumidificateur ainsi que du petit matériel.

C’est là que j'ai besoin de vous !

Décembre : 
Préparation de la zone de chantier et Mur en torchis sur le pignon sud du bâtiment.

Janvier : 
Pose du plancher et Construction du mur intérieur en torchis.
 

Février : 
Construction de la structure en bois et construction des claies de séchage. Mine de rien il en faudra environs 35 pour avoir une surface de séchage de 28m²

Mars : 
Début des semis sous serre et première cueillettes des fleurs d'aubépines et de sureaux. C'est le top départ de la saison ! 

Avril à octobre : 
Entre le travail au champ, au séchoir et dans la serre. Pas le temps de chômer.
 

Pour l'instant tout a été auto-financé, mais aujourd'hui j'ai besoin de vous !

Palier 1 : 2 500€ : Du bois pour la structure !
Bois pour le plancher
Bois pour l'ossature du séchoir et des claies
Toile de séchage en inox (oups, c'est pas du bois !)

Palier 2 :  5 000€ : Un monde moderne tout en technologie
Déshumidificateur
Balance Homologuée
Soudeuse thermique pour fermer les sachets
Imprimante à étiquettes

Palier 3 : 7 500€ : Du rêve à la réalité !
Achat de plants au Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques.
Sac kraft pour le stock des plantes
Sachets à tisane
 

Merci d'avance pour votre contribution !!!

Pour participer à la collecte par chèque ou en espèce, c'est possible ! Il vous suffit de m'envoyer votre contribution par courrier ou de me rendre visite
Le Champ des Bohèmes
Amélie Fournier
La chevérie
53250 Madré

Toutes les contributions sont les bienvenues, les grandes comme les petites ainsi que la diffusion sur vos réseaux et au sein de vos communautés. Comme je l'ai déjà vécu lors de chantiers participatifs, le groupe constitue une force incroyable où petits et grands ont un rôle à jouer.

Je vous remercie chaleureusement, car grâce à votre générosité et votre soutien, les conditions idéales de travail seront réunies.

Je remercie aussi tout particulièrement Nicolas Barek pour sa vidéo et son art de sublimer, Margot Abellard pour son travail de graphiste et sa créativité, Ada pour son soutien et son sens du verbe.

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