J’habite en Thiérache, une région dans le sud du département du Nord plus particulièrement dans le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, proche du Valjoly. Les pâtures, les haies et les forêts sont les signes distinctifs de cette région vallonnée et verdoyante. La faune et la flore y gardent une grande place. Dans cette nature encore assez préservée, je possède quelques ruches d’abeilles. En osmose avec l'abeille, j’en suis tombé amoureux et j’ai décidé d’en faire ma nouvelle profession.

Ingénieur en biologie moléculaire et en qualité et risque en santé, j’ai parcouru les hôpitaux et cliniques de la région, crée des centres de formation et répondu aux exigences de la HAS (Haute Autorité de la Santé), à la réglementation de l’ARS (Agence Régionale de la Santé) et à la surveillance de l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) en matière de cancérologie.

Je suis resté avant tout un amoureux de la nature. Ce gène ancré dans ma double hélice d’ADN a été renforcé par mon éducation écologique et me suit depuis l’enfance ; la nature sauvage du fin fond des montagnes afghanes, à la recherche des fruits frais et secs, principalement des abricots et amandes, mon père, lui-même chef d’entreprise, avait déjà ciblé l’axe et l’orientation de ma vie.

En juin 2012 la première ruche était un cadeau d’anniversaire de ma maman adoptive, deux jours plus tard sous l’effet d’essaimage, la deuxième ruche venait de naitre naturellement.

Voilà pourquoi je voudrais devenir apiculteur professionnel. Pour cela il m’est nécessaire d’atteindre les 200 ruches d’ici 2 ans.

Cependant devenir apiculteur professionnel n’est pas un choix facile, dépendant de l’environnement, du climat et surtout des activités et du mode de vie des humains ce qui rend les choses encore plus compliquées et incertaines.

Néanmoins, un grand retour aux sources est en marche. Nous sommes parfaitement capables de produire nos aliments dans notre région sans parcourir des milliers de kilomètres et de consommer des produits de qualité sans endommager la nature et en parfaite cohabitation avec l’animal et le monde sauvage.

J’aimerais contribuer à cette démarche entreprise par les producteurs locaux, les maraîchers, les éleveurs et agriculteurs respectueux de la nature.

Pour pouvoir vivre de l’apiculture il faut au moins 200 ruches ce qui est un véritable investissement équivalent à 50 000 euros.

Les aides nationales et régionales sont destinées à un public jeune n’ayant pas encore atteint leurs 50 ans, âge que j’aurai le 10 juin de cette année. Il y a donc une impossibilité administrative pour moi d’obtenir ces aides.

Les conseillers des centres d’aides au développement et création d’entreprise : chambre de commerce, le BGE, le Pas à Pas, le PAIT, m’ont orienté vers le financement participatif.

Quelques exemples de partenariat déjà mis en place :

Le rucher possède actuellement une quinzaine de ruches d’abeilles.

Des conventions d’exploitation de domaine ont été signées avec des entreprises publiques et privées : le Centre Hospitalier de Felleries-Liessies, le Sous-Préfecture d’Avesnes sur Helpe, le Château de Trélon (La Fagne de Trélon), ou sont en cours d’étude comme avec la Communauté de Communes de Sud Avesnois.

D’autres propriétaires de terrains : Hôtelier, agriculteur, verger biologique, exploitant forestier et particuliers ont également prêté une partie de leurs terrains en échange de miel.

Le Lycée professionnel Camille Claudel de Fourmies dans sa branche menuiserie vient de signer une convention pour la construction de ruches (50 ruches, 100 hausses) et un abri de ruche qui sera installé au siège de la Communauté de Communes de Sud Avesnois à Fourmies.

Le nombre de personnes désirant ce type d’échange ne cesse d’augmenter.

Les partenaires commerciaux qui revendent nos produits : hôtels et restaurants de la région, marchands de primeurs, boucherie et organismes touristiques. Une démarche sera établie pour accroitre ce type de vente dans notre région et en Belgique.

C’est la raison pour laquelle je me tourne vers vous pour faire appel à votre solidarité. Un budget de 10 000€ peut financer 20% de mon projet : 

• Essaims d’abeilles 70 x 120 = 8  400€

• Ruches 53 x 30 = 1 590€

Je fais une économie de 25€ par ruche en les fabricant avec le lycée professionnel de Fourmies et en partie moi-même, avec un bois de sapin Douglas.

Si votre générosité me permet d'atteindre cette premiere marche, un deuxième palier pourrait être proposé à hauteur de 15 000€ qui financerait :

• Essaims d’abeilles 100 x 120 = 1 200€

• Ruches 100 x 30 = 3 000 €

Les 15 000€ pourraient financer 30 % de mon objectif cette année.

Les principaux objectifs

• Développer le cheptel pour atteindre 200 ruches en 2 ans.

• Produire plus de 3 tonnes de Miel, 5 Kilos de Pollen, 60 Kilos de cire et 5 Kilos de propolis par an.

• Fabriquer plus de 1000 pains d‘épice.

• Continuer à construire des ruches en partenariat avec des établissements publics ou privés de la région.

• Maintenir les conventions d’exploitation existantes et en créer de nouvelles dans des domaines publics ou privés sur le Parc Naturel Régional de l’Avesnois.

• Création de convention avec les établissements publics ou privés dans le cadre d’échange pédagogique, de formation et de cohésion sociale.

Ensemble des Produits : miel, propolis, cire et pollen proviendraient de ma propre exploitation et en aucun cas d’origine étrangère.

Afin de garder l'authenticité du miel de chaque rucher, je fais l'effort d'extraire le miel par rucher et de ne pas les mélanger. Ainsi le goût, la couleur et la consistance provenant de l'environnement floral se trouvant dans le miel est respecté.

Si vous ne souhaitez pas contribuer sur internet, vous pouvez m'envoyer vos chèques à l'adresse suivante et le montant de celui sera ajouté à la collecte : 

1 rue Adolphe Huge Fourmies

59610 Clairfayts 

Un grand merci à tous !