Bonjour, nous sommes Pierre et Simon, deux frères agriculteurs. Notre exploitation sarthoise est transmise de père en fils depuis 1824. Nous avons toujours vécu sur l’exploitation ! L’agriculture c’est pour nous bien plus qu’un métier, c’est une histoire de famille depuis 8 générations !

Tout commence en 1824, lorsque notre arrière – arrière – arrière-grand-père décida de se lancer dans l'agriculture avec l'élevage de bétail. L'activité se développa et laissa place à la culture des premières pommes. En 2017, après avoir connu une nuit de gelées, où nous avons perdu plus de la moitié de notre exploitation, nous diversifions notre activité en nous lançant dans le maraîchage avec la culture de plusieurs légumes.

Aujourd'hui, notre spécialité c’est toujours la pomme ! Nous possédons un verger où nous cultivons diverses variétés : Gala, Golden, Elstar, Goldrush, Choupette … Pour cultiver nos pommes, nous devons respecter plusieurs cahiers des charges qui nous permettent d’avoir des certifications et des labels : HVE, vergers écoresponsables, agriculture biologique et autres.

Nous avons le souhait d’aller encore plus loin que l’agriculture biologique et au-delà de tout ce que nous avons toujours fait en cultivant un verger conduit en agriculture biologique à l’état sauvage, avec zéro traitement, pour proposer les pommes de demain !

Sans traitement c’est prendre le risque ensemble de laisser vivre ce verger à l’état naturel, laisser pousser la végétation et de prendre soin de celui-ci de manière manuelle ou mécanique.

Mais plusieurs questions se posent : Et si demain, nous laissions vivre le verger à l’état sauvage ? Nos fruits seront-ils toujours consommés sans être critiqués par leur physique ou leur goût ? Le verger produira-t-il assez pour faire vivre une exploitation ? Nous voulons prendre le risque avec vous de vivre ce projet pour voir l’évolution de cette nouvelle culture !

Cette année, nous proposons de basculer un verger, d’un hectare et demi, conduit en agriculture biologique vers un état plus sauvage : une absence totale d'intrants (engrais, traitement,...) sur le verger. Cela représente 3 750 pommiers avec les variétés suivantes : gala, golden et canada. Ces variétés ont été plantées il y a 12 ans, les variétés les plus consommées à l'époque et les plus adaptées à notre terroir.

La collecte nous servira à préparer le terrain : toutes les actions menées sur ce verger seront manuelles : le désherbage, la taille, l'éclaircissage, la récolte, le compost sur un hectare et demi de verger. Ce qui représente une équipe locale entre 5 et 10 personnes.

Le 1er palier - 5 000€

L'installation de ruches au sein des vergers et l'entretien de celles-ci par un apiculteur local. Les ruches permettent de polliniser la fleur pour donner naissance à un fruit. Sans abeille, pas de fleurs ! Elle contribue à la biodiversité en contribuant à la reproduction des fleurs. 

La plantation de haies autour des vergers pour favoriser les auxiliaires. Les haies créent des habitats pour les insectes ayant une action bénéfique sur notre culture en attaquant les insectes qui attaquent nos pommiers. Exemple : les coccinelles présentent dans les haies "mangent" les pucerons qui attaquent nos pommiers. 

Le 2ème palier - 5 000€ (10 000€ collectés)

Si nous atteignons les 10 000€ collectés, la collecte nous servira à investir dans un semi inter-rang. Cet outil nous permet de semer des plantes entre les rangs pour entretenir la fertilité des sols et maximiser la vie dans le verger. Le développement des plantes augmente la vie et la présence d'insectes dans les rangs (papillons, vers de terre, araignées) où ils vivent et se nourrissent. Les insectes dans le verger favorisent la bonne santé du sol où les racines des pommiers peuvent aller jusqu'à 2m de profondeur. Un sol vivant est la garantie d'un pommier en meilleure santé.

Le 3ème palier - 5 000€ (15 000€ collectés)

Si grâce à vous nous atteignons les 15 000€ collectés, nous installerons des filets de protection "alt carpo" mono rang. Ces filets créent une barrière physique tout autour des vergers pour lutter contre le carpocapse. Le carpocapse est un papillon qui pond à l'intérieur des fruitiers, notamment sur les feuilles et les yeux des fleurs fécondées. Les larves vont alors creuser le fruit pour atteindre les pépins et manger tout ce qu’elles peuvent. La conception et la matière des filets, telles une moustiquaire, empêchent les femelles de pondre dans les vergers et perturbent l’accouplement des adultes. 

Pour les personnes qui souhaitent nous soutenir dans notre démarche mais ne veulent pas régler via internet, vous avez la possibilité de nous adresser votre contribution à l'adresse suivante :

La Oizéenne - LD Le Châtaignier - 72330 Oizé

Merci à tous de votre soutien à ce projet qui nous tient à cœur ! Merci pour vos dons, vos partages et vos messages !