Création de mon élevage laitier d'ânesses du Poitou

par 

Magali TOULZAC

Don avec contrepartie

Je souhaite créer un élevage de baudets du Poitou, race menacée d'extinction, dans le but de fabriquer des cosmétiques au lait d'ânesse.

Hauts-de-France

Baulne-en-Brie, France

72%

40

Contributeurs

3 250 €

sur 4 500 €

Projet financé !

Le 14 novembre 2015

Présentation du projet

Je m'appelle Magali, j'ai tout juste 30 ans, et ma vie, ce sont les animaux. Depuis toute petite, habitant en ville, j'ai toujours été attirée par la campagne, j'ai toujours bassiné mes parents pour avoir un cochon d'inde/un hamster/un chien (rayez la mention inutile).

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Et puis au moment de m'orienter, j'ai tout naturellement choisi des études agricoles, avec un bac STAE (Sciences et technologies de l'agronomie et de l'environnement). Mon envie profonde était d'élever. Malheureusement, je me suis très vite rendue compte que sans être du milieu agricole et n'étant pas Crésus, il me serait impossible de réaliser mon rêve.

Peu importe, je travaillerai avec les animaux !!

Le milieu vétérinaire m'attire: je serai donc auxiliaire spécialisée vétérinaire !

Le métier me plaît, j'aime m'impliquer dans les soins, le contact de la clientèle, les urgences où le maître mot est l'efficacité pour sauver une vie.

Pendant 8 ans dont 5 au sein d'une équipe formidable, j'aide à faire des attèles aux chauves-souris, je gave des cigognes, je biberonne des chatons, je travaille également auprès des animaux de rente (vaches, moutons, chevaux,....) ma clinique étant une clinique rurale, bref je m'éclate.

Malheureusement, tout prend fin quand ma structure est obligée de fermer... Je me retrouve alors dans une équipe qui n'a plus rien à voir, je me dégoute du métier, j'ai fait le tour de ce que j'avais à apprendre, j'ai envie de plus, envie de travailler pour moi, mais pas envie de changer totalement de domaine.

Ce qui a tout changé : ma rencontre avec mon compagnon, agriculteur, prêt à me suivre dans un projet fou, qui m'apporte (entre bien d'autres choses) ce que je n'aurais jamais pu avoir par moi même: un cadre ! Il a des bâtiments, des pâtures qu'il fauche pour vendre du foin dont il ne sait pas trop quoi faire. Pas de problèmes, j'ai trouvé !!

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Ma mère est Poitou-Charentaise, je passais toujours un moment pendant les vacances chez ma grand mère, dans la Vienne. L'emblème mythique de la région, outre les marais poitevins, ce sont ces grands ânes particulièrement poilus et attachants, que la région peine à sauvegarder.

Autrefois, le baudet du Poitou (puisque c'est de lui que je parle) était utilisé pour la création de mules de travail (dans les champs notamment). Avec l'apparition des premiers tracteurs, son nombre n'a fait que baisser jusqu'à arriver à un stade critique. Des croisements d'absorption (utilisation d'ânesses d'autres races ressemblantes en croisement avec des baudets purs) ont dû être réalisés pour apporter du sang neuf à la race qui aurait été victime de consanguinité vu le peu d'individus vivants. C'est à ce moment que deux livres furent créés : le livre A regroupant les animaux de lignée pure (et ce sont ceux qui m'intéressent), et le livret B : regroupant les sujets issus des croisements d'absorption, sachant qu'au bout de la septième génération, l'animal passe en livre A et est dit de "race pure".

Aujourd'hui, la race est toujours menacée de disparition.

C'est donc dans un intérêt de sauvegarde patrimoniale que j'ai décidé d'élever ces animaux majestueux, malgré la mise de départ importante (étant donné la rareté, chaque animal se négocie entre 4 et 10 000€).

Et là me vient l'idée d'associer l'élevage avec l'artisanat. Les produits au lait d'ânesse ont le vent en poupe, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ?

Je me mets à la recherche de formations en savonnerie, je participe à plusieurs ateliers de saponification à froid (la méthode qui permet de garder le plus de qualités des matières premières sur le produit fini).

Chez moi, toute seule, je teste les recettes, j'explore les huiles, les colorants, les fragrances, les savons au lait de vaches en attendant mieux. Les résultats ne sont pas mal du tout, je n'utilise moi-même plus que mes produits et ma peau et mes cheveux ne s'en portent que mieux.

 

Les savons, une fois secs

Je réfléchis à un cahier des charges et décide de ne pas utiliser d'huile de palme ni aucun produit portant à polémique, et de privilégier les huiles et beurres locales afin d'avoir un impact carbone moindre.

Je n'utiliserais pas de bondillons (ces savons déjà tout prêt qu'il suffit de chauffer et d'y ajouter huiles essentielles, argiles, lait,....) comme beaucoup de prétendus savonniers. Non non, que nenni, je ferais tout moi même, parce que j'ai besoin de croire en ce que je fais et que je suis bourrée de grands principes liés à la protection de la planète, des animaux..... et des hommes.

A ce sujet, j'ai découvert que l'élevage d'ânesse laitière se heurte à une question d'éthique très importante pour moi, il s'agit du devenir des ânons. Il se trouve que l'ânesse, différemment de la vache, ne donne du lait que lorsqu'elle a un ânon, et le contact doit être maintenu tout au long de la lactation (les ânons, à partir de 2/3 mois quand ils commencent à se diversifier, sont séparés de leur mère la journée pour les 2 ou 3 traites quotidiennes et les retrouvent la nuit).

Deux choix s'offraient à moi : privilégier l'artisanat et partir sur un cheptel à moindre coût (un âne commun se donne ou se négocie à moins de 500€), ce qui signifiait un débouché pour les ânons très incertain (réussir à vendre, à qui ? Si pas de vente, boucherie ?). Il me semblait inconcevable de faire naître des animaux sans pouvoir leur assurer un minimum un avenir serein.

J'ai donc choisi de poursuivre mon projet d'élevage de baudet du Poitou, là où les ânons de lignée pure se vendront forcément, quitte à adapter leur prix. Cependant, forcément, le budget de départ n'est pas le même pour moi.

Il me faut déjà trouver deux ânesses pleines pour 2016 (si je veux commencer à traire fin de printemps 2016), et également un baudet étalon (je compte faire saillir deux années consécutives et laisser une année de repos).

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J'ai trouvé dans le même élevage (mais pas la même lignée afin de ne pas produire de consanguin) une ânesse pleine et un baudet qui me plaisent beaucoup.

Me reste donc à financer : leur achat et leur transport, l'aménagement de la stabulation (les bâtiments existent ainsi que des "travées" qu'il suffira d'équiper), l'achat des matières premières (huiles, beurres végétaux, colorants naturels,....) et ainsi commencer la fabrication et la vente sur les marchés.

Plusieurs magasins de produits du terroir que j'ai contacté ont répondu très favorablement quant à l'intérêt qu'ils portent à mes futurs produits, ainsi, j'ai déjà  réuni quatre partenaires/revendeurs. Les gens autour de moi à qui je parle du projet me soutiennent et apprécient ma démarche. Il se trouve en plus que je serai la seule du département voire de la région à proposer ce genre de produits "faits maison".

Je n'ai droit à aucune aide agricole étant donné que les terres et bâtiments ne seront pas à mon nom (mais à celui de mon compagnon), je dois donc tout financer moi-même avec mes maigres économies (mais quand on croit à un projet, ne faut-il pas tout faire pour y arriver ?).

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À quoi va servir la collecte ?

Je fais donc appel à vous aujourd'hui pour m'aider à financer ma première ânesse afin de me garder un petit peu de fonds pour les problèmes qui, je n'en doute pas, viendront se mettre sur ma route (entre les éventuels problèmes vétérinaires, les soucis de matériels, etc......), ainsi que pour tous les autres frais énoncés précédemment.

L'ânesse qui m'intéresse s'appelle Violette, l'étalon lui s'appelle Cannabis. L'éleveur est prêt à me les vendre à 8 000€ les deux (le prix de départ était de 4 500€ l'un). A cela, il me faut rajouter le transport et une visite vétérinaire afin de s'assurer de leur bonne santé, d'où ma demande de coup de pouce qui couvrirait l'achat de Violette, du transport et de la visite véto.

VIOLETTE DU REBBERG - baudet du poitou

Violette

Contreparties

Pour 10 euros ou plus

Merci ! Recevez une photo de l'ânesse que vous aurez contribué à acheter et venez la voir quand vous voulez !

Disponibilité

janvier 2016


Choisie 14 fois

Pour 30 euros ou plus

Merci ! Contrepartie précédente + 1 savon au lait d'ânesse. Livraison en France métropolitaine + Corse.

Disponibilité

juillet 2016


Choisie 8 fois

Pour 50 euros ou plus

Un grand merci ! Recevez une photo de l'ânesse que vous aurez contribué à acheter et venez la voir quand vous voulez + 2 savons et 1 shampoing au lait d'ânesse + votre nom sur le mur des donateurs. Livraison en France métropolitaine + Corse.

Disponibilité

juillet 2016


Choisie 12 fois

Pour 80 euros ou plus

Un grand merci ! Recevez une photo de l'ânesse que vous aurez contribué à acheter et venez la voir quand vous voulez + 1 savon et 1 shampoing au lait d'ânesse + 1 bouteille de champagne produite avec le raisin de mon conjoint + votre nom sur le mur des donateurs situé à l'entrée de l'âsinerie. Livraison en France métropolitaine + Corse.

Disponibilité

juillet 2016


Choisie 3 fois

Pour 100 euros ou plus

Un grand merci ! Recevez une photo de l'ânesse que vous aurez contribué à acheter et venez la voir quand vous voulez + 1 savon et 1 shampoing au lait d'ânesse + votre nom sur le mur des donateurs + 1 bouteille de champagne produite avec le raisin de mon conjoint + pour 2 pers. > 1 matinée de fabrication de savons, repartez avec vos créations !

Disponibilité

juillet 2016


Choisie 5 fois

Pour 200 euros ou plus

Un immense merci ! Recevez une photo de l'ânesse que vous aurez contribué à acheter et venez la voir quand vous voulez + 2 savons et 2 shampoings au lait d'ânesse + une bouteille de champagne produite avec le raisin de mon conjoint + pour 2 pers. > 1 week end au plus près de l'élevage avec un atelier de fabrication de savon + repartez avec vos créations.

Disponibilité

juillet 2016


Choisie 5 fois

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