La ferme de mille abeilles : projet agricole bio

Bonjour, je suis Olivier.

Au départ, j'aurais souhaité reprendre une vieille ferme en pierre, avec des terrains autour, pour y mener différents ateliers complémentaires, en me formant au fur et à mesure des besoins, et du temps disponible.

J'ai engagé une reconversion, et pour cela j'ai suivi un petit stage à la chambre d'agriculture.

 

Ne disposant pas de moyens financiers personnels, je me suis dans un premier temps mis en recherche d'un simple terrain agricole pour y cultiver des légumes, des petits fruits, y élever quelques poules, et y poser deux ruches. Parallèlement à ma démarche d'installation, sur le plan personnel, j'ai aussi commencé la rédaction d'un livre d'initiation au jardinage bio, aujourd'hui disponible en ligne.

Le seul terrain que j'ai pu trouver avec mon budget et ma situation, est une vieille vigne sur un coteaux du beaujolais.

Je suis allé voir cette vigne, il y avait de la neige ce jour-là, et pas qu'un peu, mais j'ai bien aimé le cadre, je me suis dit qu'on devait pouvoir y faire du très bon vin. On peut dire que c'est la vigne qui m'a choisi. Je la cultive depuis janvier 2015. 

Je me suis lancé dans la culture de la vigne. Je ne connaissais rien à ce métier, si ce n'est que j'ai grandi près d'un cep de vigne, mais il y en avait un, ou plutôt deux, pas des milliers.

Une culture simple saine et naturelle, qui respecte l'environnement : Je n'utilise pas de désherbant. J'ai quand même essayé sur deux rangs un mélange bio d'acide pélargonique et de vinaigre blanc, pour voir, et ça n'a pas rien fait...

Je traite la vigne à la bouillie bordelaise, le moins possible, mais suffisamment quand même, principalement contre le mildiou. J'utilise du souffre, principalement contre l'oïdium. J'aimerais bien me passer totalement de produits de pulvérisation, mais c'est pour l'instant délicat.
Je n'ai pas fait labellisé la vigne en bio, par manque de budget. La surface dont je dispose est trop faible pour que cela soit rentable, je le ferai néanmoins quand j'en aurai les moyens. Les méthodes culturales, elles sont parfaitement compatibles  en bio, et j'y mets un point d'honneur !

Enherbement permanent

J'ai choisi de mener la vigne avec un enherbement permanent, que j'essaie de maitriser, par le fauchage. J'envisage aussi le pâturage d'animaux, poules et moutons... Par ailleurs j'essaie aussi de favoriser les plantes les mieux adaptées, fraises, thym, piloselle, herbes courtes, etc... Je fais quelques semis, et repiquages. Cela reste difficile, mais c'est très joli.

Je me suis formé au sujet de la vigne : J'ai effectué quelques stages : Taille  de la vigne, traction animale, et autres... On apprend aussi tous les jours sur le terrain.

Les vendanges : En 2015, une année pleine de soleil, nous avons récolté 600kg de délicieux raisin. Un rendement assez faible, au vu de ce que la vigne devait théoriquement produire. Pour amener cette faible production à la cave coopérative, cela m'aurait couté plus cher que ce que j'aurais été payé pour le raisin.

J'ai donc choisi de faire ma propre bouteille, avec l'aide et le concours d'un vigneron bio confirmé. Un autre vigneron m'a également prêté une cuve. Je les remercie d'ailleurs pour cette contribution. J'ai vinifié mon vin jusqu'à le mettre en bouteilles en mai 2016.

Depuis, j'ai aquis une cuve de vinification. J'utilise aussi des bonbonnes de verre. Je vends ma production en direct et en local. En 2016 la récolte  été presque nulle, suite à diverses difficultés dont des erreurs de culture, et des pannes de matériel, et surtout une météo difficile.

 

Poursuite du projet : La culture continue. Un des points délicats reste la tonte de l'herbe. Il faut dire que je n'ai pas vraiment de tondeuse, si ce n'est une tondeuse de jardin, inadaptée pour ce travail.
J'utilise aussi une débroussailleuse à fil. Même si elle fonctionne, l'herbe est projetée en l'air, et sur les feuilles de la vigne. Le risque est de projeter des boutures de mildiou sur le feuillage, ce qui peut être catastrophique, surtout en bio. J'utilise néanmoins cet outil, mais seulement quand les conditions sont idéales.
Je pulvérise avec un systeme porté dans le dos à pompage manuel, c'est impeccable et silencieux. 

Reste aussi à trouver une solution de cuvage un peu plus conséquente pour vinifier la prochaine récolte. J'ai bon espoir que tout se déroule bien.

La  collecte va servir à financer l'achat d'un matériel de tonte adapté

Elle devra être capable de monter la pente du vignoble, et de faucher ou broyer l'herbe et les adventices convenablement. En fonction du budget il pourrait aussi s'agir d'un micro tracteur qui permettrait aussi de mener d'autres travaux.

J'avais envisagé de compter sur des moutons et des poules pour tondre la vigne. Cela poserait plusieurs difficultés :

• Nécessité d'une clôture de près de 400 mètres.
• Les moutons n'étant pas très sélectif dans leur consommation,  il n'est pas certain que la flore présente soit adaptée à son estomac.
• La nécessité d' "éduquer les moutons à ne pas manger la vigne".
• Nécessité de s'occuper quotidiennement des moutons, ce qui me plaît, mais est impossible pour moi, au vu de la distance à parcourir  pour aller à la vigne.

Compte tenu de ces éléments, je m'oriente plutôt sur un outil mécanisé dans un premier temps.

Si la collecte dépasse le montant, la somme sera mise à profit pour d'autres besoins.

 

1. Fabrication à façon de jus de raisins
2. Achat d'une cuve de plus grande capacité.
3. Investissement dans l'achat d'essaims d'abeilles pour développer le rucher situé sur la vigne.
4. Plantation d'une parcelle de raisins de table

Cette collecte s'inscrit aussi dans un projet plus global, la création ou la reprise d'une ferme agricole bio.

Vous souhaitez contribuer autrement ?

Envoyez-moi un email : olivier.bonvin.fermier@orange.fr

Tél  : 06 82 97 05 08

Vous pouvez aussi me retrouver sur le site Granvillage :