C'est en Polynésie française et plus particulièrement sur l'île de Tahiti que notre projet de cannes nobles et ancestrales a vu le jour en 2014.

J’ai plusieurs casquettes dont celle d’agriculteur. J'étais par ailleurs le premier fructiculteur certifié bio à Tahiti en 2006, sur ma parcelle de 2ha, héritée de ma mère Polynésienne.

Je produisais chaque année 2 tonnes d'ananas bio certifiés selon la norme Européenne. Fort de cette conviction que le bio est un avenir incontournable en matière de santé, d'écologie et de durabilité, je poursuis ce but. Depuis 2014, j’ai relancé mon activité agricole dans ce sens en cultivant des cannes à sucre bio, donc sans aucun traitement pesticide ni herbicide. J'espère ainsi apporter les éléments nécessaires et servir d'exemple à toute la filière locale et métropolitaine (La Réunion, les Antilles, etc.) en montrant qu'il est possible d'être rentable en suivant des principes innovants en termes d'agro-écologie.

Ce projet a reçu le label «Financement participatif pour la croissance  verte».    
En participant à cette campagne, vous soutenez un projet qui concourt à la  transition écologique et œuvre en faveur d'une économie bas carbone.

J’ai par ailleurs entrepris de réaliser une thèse de doctorat à l'université de Polynésie française et au Cirad. Ce sont les partenaires idéaux d'un point de vue technologique et scientifique.

Hélas, si mon inscription est prise en charge chaque année, ce n'est pas le cas de mes parcelles de canne à sucre, base des recherches, dont j'ai l'entière responsabilité et les charges humaine et financière, y compris lorsque les essais entrepris ne fonctionnent pas... J'ai déjà un petit tracteur de 16cv acquis d'occasion pour tondre les rangs de canne, mais après 1 200 heures de fonctionnement il fatigue et il est insuffisant pour un travail correct du sol.

 

Côté emploi, 4 personnes travaillent 2 semaines par mois tout au long de l'année sur la plantation et à temps plein à l'occasion de la récolte qui dure 2 mois, entre septembre et décembre en fonction des pluies. J'ai pour ambition de planter 2 fois plus (les terrains sont accessibles), mais malgré tout le travail de fond effectué, l'exploitation ne permet aucun investissement.

Toutes les charges sont toutefois payées et si cela coûte 21 000€/ha/an, elle en rapporte autant, ce qui n'est pas si mal !

Il me faut désormais investir dans un microtracteur de 26cv et surtout acquérir un covercrop (voir photo ci dessous et lien / vidéo) pour travailler le sol en surface (5cm). Cet outil permettra de limiter les interventions humaines dans les rangs de canne, nous permettant de diminuer les coûts de désherbage (voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lxW6sKT4Bcs) qui représentent 70% de nos coûts de production !

Grâce à cette technique, nous pourrons également vulgariser auprès des agriculteurs un mode de gestion bio et rentable de l’enherbement des parcelles. Notre objectif étant d'atteindre 15 000€/ha en coûts d'exploitation au lieu des 21 000€ actuels.

Le deuxième volet de ma thèse, et du développement de la filière insulaire, est bien de produire du rhum bio avec nos précieuses cannes. Nous n'utilisons que des variétés ancestrales, difficile de culture mais à l'aromatique si particulière. Je souhaite donc acheter un alambic de 100 litres pour produire le précieux nectar et en étudier scientifiquement les propriétés aromatique uniques.

En définissant un mode culture rentable et un produit unique, stable et exportable, nous pourrons alors développer toute une économie insulaire grâce à la canne, et au rhum. Nous pourrons enfin faire valoir l'image de la Polynésie et de la France dans le monde grâce à un mode de culture sain et respectueux de l'environnement et des populations.

Les fonds serviront donc à l'achat d'un microtracteur d'une puissance de 23cv (de marque Kubota, distribué par une entreprise métropolitaine), capable de travailler le sol sur une profondeur de 5cm environ, dans les rangs de canne, afin de gérer l'enherbement des parcelles.

Mais l'objet prioritaire de la collecte est l'alambic 100 litres a colonne, outil technologique indispensable à la production rentable d'un produit stable et exportable. Le coût de cet alambic est de 4 100€.

En terme de phasage, notre priorité est également l'acquisition du matériel de gestion de l'enherbement (ou travail du sol), le covercrop.

phase 1 : 4 100€ achat de l'alambic 100 litres à colonne

phase 2 : 3 260€ achat du covercrop (désherbage agroécologique)

Part crowdfunding : 640€

Pour un objectif de collecte de 8 000 €

Si plus de fonds sont collectés, Ils serviront à la phase 3 pour 23 100€ avec l'acquisition du microtracteur de 26cv.

Si ce projet vous intéresse mais que la collecte de dons informatisés vous freine, vous pouvez envoyer vos dons par chèques, libellés à l'odre de Marotea VITRAC, à l'adresse suivante, nous veillerons avec soin à ce qu'il soit ajouté au financement participatif MIIMOSA :

Marotea VITRAC

BP 52 437

98 716,  PIRAE

TAHITI, Polynésie française

Notre existence est aujourd'hui fragile... Tous les acteurs doivent investir pour développer leur activité. Les distilleries en ont les moyens, mais sans cannes, elle n'ont rien à distiller ! L'université et le Cirad financent les recherches mais n'ont pas vocation à financer le volet agricole... Et pourtant, sans distillerie et sans recherches, aucune chance de parvenir aux objectifs fixés : cannes nobles, culture bio et rhum bio labellisé.

La plus grande partie du développement de la filière repose sur cet investissment et son porteur de projet, mais surtout sur vous : les bienveillants donateurs.  Une pancarte vous sera d'ailleurs dédidée avec tous vos noms et prénoms pour figurer à l'entrée de la plantation à côté de la pancarte bio déjà en place. Egalement, la continuité de la collecte sera transparente et assurée via mon compte twiter et ma page facebook "sugarcane and tahitian rum research", ainsi que par e-mail.

 

 

J'espère vous avoir convaincu. Aussi je compte sur vous, sur votre aide, pour participer au financement de ce beau projet et concrétiser les attentes de tous ses acteurs, chercheurs et distillateurs mais surtout ceux qui en ont le plus besoin, les agriculteurs. Je vous remercie mille fois de votre bienveillance et de vos dons.