Avez-vous déjà essayé de faire germer une graine dans un sol totalement sec ? C’est malheureusement impossible. L’eau, c’est la vie ! Et l’eau devient de plus en plus rare à cause des changements climatiques. Et nous, maraichers bio depuis plus de 14 ans, nous le savons que trop bien. L'objectif de notre projet est de stocker l'eau quand il y en a pour nourrir nos légumes et ainsi préserver cette ressource si rare. 

On vous emmène chez nous, suivez-nous!

Les Jardins de Priape, c'est qui donc?!

👨‍🌾 Nicolas, DEA de philosophie en poche, cherche à vivre dans la nature et à mettre en pratique ses valeurs écologiques. Il trouve des parcelles de terre dans l'Aisne et troque ses livres et ses stylos pour la vie de paysan. Les livres ne le quittent tout de même jamais!

👩‍🌾 Nathalie, écolo et cadre sup à Paris, adhère à ses débuts à l'Amap parisienne livrée par Nicolas. Aphrodite passant par-là, elle abandonne ses tailleurs et ses talons aiguille pour les beaux yeux de Nicolas. Elle devient maraichère. Elle s'occupe de toute la paperasse, son ancien boulot lui collant à la peau. 

Pourquoi Priape?!

Priape, fils d’Aphrodite et de Dionysos, est le dieu des jardins, des vergers et des plaisirs de la chair; il préside à la fécondité des champs et à la prospérité des troupeaux : Nous avons des jardins et nous espérons qu’ils seront protégés par ce dieu mineur de la mythologie grecque, nous cultivons des champs et nous les désirons féconds, nous élevons des troupeaux (….de poules) et nous les voulons prospères. Priape c’est l’espoir chaque année renouvelé d’avoir des récoltes abondantes, des jardins luxuriants et des champs fertiles.

Les labels

AB et Demeter, nous avons choisi ces 2 labels pour garantir au consommateur non seulement que son alimentation sera saine, exempte de pesticides de synthèse. Mais aussi pour lui garantir que son achat participera à la sauvegarde de la biodiversité, à l’entretien de la fertilité, à la promotion du vivant, à la protection de la ressource en eau, à la création et au maintien d’emplois non délocalisables, à la pérennité d’une activité éthiquement et écologiquement saine sur un territoire rural.

L’élevage et l’agriculture

Depuis ses débuts, notre ferme s’est bien agrandie, tout d’abord avec l’arrivée d’un petit élevage de poules pondeuses. 
Deux raisons à ce choix : premièrement parce que nous pensons que la diversité des productions est importante tant sur le plan écologique (plus la diversité des espèces est importante plus résiliente et vivante sera la nature) que sur le plan économique (l’expression « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » trouve ici tout son sens). 
Mais aussi parce que nous croyons qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas d’agriculture durable sans présence animale dans les fermes. Ces dernières sont devenues au fil des générations des exploitations agricoles de plus en plus spécialisées et de moins en moins diversifiées.
Surtout, on a retiré l’élevage de la culture végétale. Pourtant, le maintien de la fertilité des sols et l’autonomie des fermes passent par le maintien de la présence animale.
Le lien entre les deux (la terre, la culture et l’animal, l’élevage) est intime et s’en priver mène à une impasse agronomique et à un non-sens écologique.

L'agrandissement de notre ferme est aussi synonyme de création d'emplois. Aujourd'hui, notre ferme emploie 4 permanents et 2 saisonniers.

La biodiversité

Plus de trois hectares de la ferme sont des espaces non cultivés, protégés, consacrés à la biodiversité.

Notre ferme s’étend aujourd’hui sur une surface totale de 13 hectares, divisée en 3 sites (Chéry-Chartreuve, Mareuil-en-Dôle et Fère-en-Tardenois) pour une surface cultivée d’à peine 10 ha. Cet aspect est très important pour nous car à l’inverse des monocultures intensives que l’on rencontre de plus en plus, même en agriculture biologique, nous investissons beaucoup sur ces espaces dits « non productifs » en devenant les gardiens protecteurs de la biodiversité du vivant.  

Un autre type de surface « non productive » et pilier de l’agriculture Bio sont ce qu’on appelle les engrais verts, à savoir une plante semée et cultivée non pour la récolter en vue d’une commercialisation mais pour améliorer la terre. Nous cultivons plus de 3 ha d’engrais vert au moins une fois par an. Par ailleurs, nous en laissons une partie sur une durée de 3 ans afin de laisser le temps à la terre de se reposer.

La fertilité est l’enjeu majeur de l’agriculture de demain. C’est un trésor inestimable que nous devons préserver. Nous faisons notre part. 

La réduction de notre empreinte carbone

Une autre évolution majeure a donc été d’opérer une «démécanisation» sur une partie de la ferme c’est-à-dire en privilégiant l’intervention manuelle à l’usage d’une machine sur une très large partie des tâches nécessaires à la culture de nombreux légumes. Cela se traduit concrètement par :

• La réduction du travail du sol pour la préparation des planches de culture
• L’arrêt complet de l’usage du tracteur, remplacé par un outil beaucoup plus petit, moins lourd et moins énergivore, le motoculteur, voire par la main avec la grelinette, outil de travail du sol respectueux de la terre.
• L’arrêt complet de l’usage du paillage plastique. Nous avons remplacé les films plastiques (très mauvais pour le bilan carbone !) par l’emploi massif de compost issu d’un centre de compostage local. A présent nous stockons donc du carbone.
• L’arrêt complet de l’usage des engrais bouchon Bio du commerce issu des filières de valorisations des déchets agro-industriels. Nous avons remplacé ces engrais organiques industriels par notre propre fumier de poule et par le fumier de vache d’un éleveur voisin (qui nous fournit également la paille pour nos poules)

C'est plus beau sans plastique au sol non?!

Une partie des plants sont confectionnés à la ferme avec des semences paysannes.

Le choix de la vente en circuit-court

Toutes ces pratiques écologiquement vertueuses ont un coût financier qui serait insupportable si nous avions choisi de commercialiser nos récoltes en circuit long, chez des grossistes ou dans ces grands temples de la consommation que sont les hypermarchés.
C’est pour cela que corrélativement aux méthodes écologiquement vertueuses que sont l’agriculture Bio et biodynamique nous avons dès le départ choisi une voie de commercialisation économiquement vertueuse qu’est la vente locale, de proximité. C’est d’ailleurs grâce à l’existence des AMAP que notre petite ferme a vu le jour. 

Une partie de notre production est également valorisée auprès de magasins bio locaux, auprès d’épiceries et de restaurants militants, avec lesquels nous entretenons des liens forts, un véritable partenariat. 
Tous nos produits vendus ont été au préalable commandés pour éviter le gaspillage alimentaire.

Tout ça, c'est déjà bien nous direz-vous ! Mais nous pouvons encore faire mieux ensemble : récupérer l’eau de pluie pour irriguer nos légumes !

Pour le moment, pour donner vie à nos légumes, nous irriguons avec l’eau du réseau. Pour réduire encore davantage notre impact environnemental et préserver la ressource en eau si rare, nous souhaitons installer des cuves de récupération d’eau de pluie. Ce projet, nous l’avons déjà en tête depuis de nombreuses années mais les bouleversements climatiques s’accélérant, il nous semble urgent de réagir et de participer activement à la préservation de l’eau. Qui plus est, compte tenu des évolutions, il nous semble primordial de pérenniser notre activité légumière et de sécuriser les récoltes. Qui sait si nous aurons encore longtemps accès à l’eau pour abreuver nos légumes ? L’investissement est important. Aussi, nous comptons sur vous pour nous aider. 

Pour stocker l'eau, il nous faut des cuves. Après de longues recherches et études, il nous semble que les cuves en béton soient les plus appropriées pour stocker l’eau de pluie. Ces cuves s’enterrent. Il n’y a donc pas d’impact sur le paysage. Ce sont de gros cylindres ou cubes de 10m3. Idéalement, pour subvenir à nos besoins en eau, il nous faudrait 4 cuves de 10m3 pour récupérer l’eau de pluie qui tombe sur le toit de notre hangar.

Mais évidemment, à la campagne, il y a toujours des feuilles ou autres brindilles ou poussières qui viennent se mélanger à l'eau dans les gouttières. Alors il est nécessaire d'ajouter une réhausse avec un filtre sur l'entrée de la première cuve.

Pour enterrer les cuves, il est nécessaire de creuser avec une pelleteuse. Ce sont de gros travaux mais ainsi l’eau est protégée des UV ainsi que du gel. Nous ferons appel à une petite entreprise locale spécialisée dans les travaux de terrassement: nous ne sommes pas outillés pour ce genre de travaux et nous ne savons pas faire non plus!

Enfin, pour pouvoir utiliser l’eau de la pluie qui se stocke dans les cuves, il nous faut un filtre à sables et une pompe de relevage. Pour faire fonctionner la pompe, l’électricité est nécessaire. Pour une vraie neutralité énergétique, un panneau solaire pour alimenter la pompe en électricité serait vraiment un plus!

Et oui, il faut faire tout ça pour pouvoir stocker l'eau de pluie et économiser la ressource naturelle en eau!

Nous avons donc vraiment besoin de vous!

Dans un premier temps, nous financerons ensemble 3 cuves et ça représente un investissement de 7'000€.

Les 7'000€ sont atteints? Wahou! Si notre projet vous tient autant à cœur que nous, alors finançons également la réhausse, les filtres et la pompe de relevage. Pour cela, il nous faut collecter 11'500€.

Soyons fou et mettons nous à espérer que notre projet vous séduise totalement. On comprendrait parce que c'est une bonne chose que de préserver la ressource en eau! Alors nous finançons une 4ème cuve, le panneau solaire et les travaux de terrassement avec 19'000€.

Et s'il y a encore plus de soutien de votre part? Alors là chapeau bas, nous restons bouche bée mais avons encore quelques travaux dans notre chapeau: les tuyaux pour acheminer l'eau, les vannes, les électro-vannes, les compteurs à eau, une cuve supplémentaire. Pour tout ça, nous avons besoin de 30'000€.

Alors, vous êtes prêts à nous aider à préserver l'eau? 

Nous comptons sur VOUS! 

Pour  soutenir notre projet, vous avez plusieurs possibilités :

 vous contribuez directement à notre campagne ici même - ou bien par chèques ou espèces sur nos lieux de livraison ou bien par voie postale, hibou ou pigeon voyageur: Les Jardins de Priape, 16 Hameau les Cruaux, 02220 Chéry Chartreuve

 vous partagez sans compter cette campagne autour de vous: réseaux sociaux, mails, SMS, Whatsapp, Telegram, affichettes, ....

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Ce projet nous tient vraiment à cœur et nous remercions infiniment et par avance chaque personne qui aura envie de faire en sorte que notre projet d’économiser la ressource en eau pourra voir le jour. N’hésitez pas à partager auprès de vous et sur les réseaux sociaux notre projet !