Passionné par la découverte et la compréhension du milieu naturel et des êtres vivants qui nous entourent (dont l'abeille, insecte à la fois déconcertant et tellement attachant, et si utile à l'humanité!), j'ai travaillé plusieurs années dans le monde associatif pour la préservation de la biodiversité, le développement de l'agriculture biologique...

Ayant retrouvé le vieux matériel de mon grand-père, j'ai mis les mains dans l'apiculture en 2012 : le coup de foudre !

C'est devenu pour moi une grande passion d'observer et de mieux comprendre ce peuple mystérieux, et peu à peu de tenter de l'apprivoiser (bien qu'on y arrive jamais vraiment) et de développer avec lui une synergie au bénéfice mutuel.
J'y ai trouvé une activité très concrète (au contact des éléments, évoluant au fil des saisons...), polyvalente (mêlant sciences exactes et émotions, techniques rigoureuses et système débrouille...), transition parfaite vers la construction d'un projet de vie plein de sens, en cohérence avec mes valeurs (que je partage largement avec mon épouse et mes 2 enfants) et mes capacités.

C'est ainsi que je suis en train de créer une activité d'apiculture biologique et artisanale (effectifs de ruchers modérés, pas de traitements chimiques, faible mécanisation...), privilégiant les ressources alimentaires naturelles pour l'abeille, dans un premier temps par des transhumances (entre Ardèche, préalpes, et Provence), et à moyen terme de façon sédentaire par l'implantation de couverts végétaux mellifères à floraisons échelonnées sur l'ensemble des saisons (phacélie, sainfoin, sarrasin, fruitiers, arbres à miel...).

Les ressources proviendront de la récolte des produits de la ruche (notamment miel, pollen et propolis) tout en préservant les réserves de la colonie (pas de nourrissement artificiel systématique), ainsi que de la transformation d'une partie du miel notamment en nougat et pain d'épices à l'aide d'ingrédients (farines, œufs, amandes...) certifiés AB et d'origine locale.

La miellerie sera créée dans le nord de l'Ardèche, sur le plateau du Haut-Vivarais d'où est originaire une partie de ma famille, et où je dispose de la plupart de mes emplacements de ruchers (acacia, châtaignier, tilleul...). Entre vallée du Rhône et Massif central, c'est un milieu relativement hostile (terres acides et drainantes, climat plutôt sec et venté...) mais qui présente une grande diversité de micro-climats, et des floraisons assez bien réparties tout au long du printemps jusqu'à la floraison des châtaignier en début d'été. Actuellement les ruches hivernent dans le Vaucluse, et vont aussi en haute Provence pour les lavandes. A terme j'espère cependant sédentariser au maximum en implantant progressivement des couverts mélifères sur les quelques lopins de terre familiaux et par la coordination avec les paysans locaux (fourniture de semences, optimisation des assolements...).

C'est aussi une occasion de contribuer à la dynamique d'un petit hameau d'une centaine d'habitant, qui a su conserver son patrimoine et son art de vivre tout en s'ouvrant à des activités innovantes (agriculture biologique, troupe et festival de Théâtre...).

Enfin, je souhaite également donner une dimension sensibilisatrice à mon activité, en proposant des animations, des visites de rucher à la demande des collectivités locales, des écoles ou autres institutions spécialisées (IME, centres sociaux...).

J'ai besoin d'un petit coup de pouce cette année, notamment pour l'acquisition d'une trentaine d'essaims, de façon à passer le cap de la professionnalisation : de 40 ruches aujourd'hui (pertes hivernales limitées, malgré un rucher presque entièrement détruit par les inondations) à environ 130 en fin de saison, après confection d'une soixantaine d'essaims sur mon propre cheptel. Ce type d'investissement n'est en effet généralement pas éligibles aux emprunts à long terme auprès des banques, mais néanmoins indispensable pour espérer tirer un revenu minimum de mon activité d'ici à l'été 2021.

Si l'objectif de 5 000€, correspondant appoximativement à mon besoin en essaims, est dépassé, cela me permettrait d'envisager des choix de matériel plus performant (pour l'instant je travaille beaucoup avec du matériel d'occasion, voire de récup), et/ou plus vertueux (exemple : ruches en bois local et de fabrication artisanale, matériaux d'isolation naturels pour la miellerie...), voire d'avancer certains investissements (comme par exemple le matériel de gauffrage des cires).

Si vous souhaitez contribuer mais n'affectionnez pas le paiment par carte et/ou par Internet, vous pouvez envoyer un chèque à :

Rémi VEYRAND
10 rue de la Fontaine - Marsan
07 370 Eclassan

Pensez à préciser votre adresse e-mail pour l'envoi du reçu et les détails de la contrepartie.

Merci à chacun du fond du coeur pour votre soutien !