Bonjour à toute la communauté MiiMOSA,

Je m'appelle Jean, j'ai 49 ans et je suis arboriculteur. Je produis sur mon exploitation des abricots, pêches et des cerises dans la belle région de Perpignan.  

 

Concerné par l’impact environnemental de mon métier, je me lance dans l’audacieux projet de conversion biologique de ma production !

La production fruitière est un métier que j'exerce depuis toujours par tradition familiale, il me passionne et me lie au territoire qui est le mien. J’ai entrepris ce projet de conversion biologique depuis un an avec la conviction que c’est un modèle qui gagne à être développé dans la filière arboricole pour des raisons éthiques comme économiques.

Mon exploitation est située au cœur des Pyrénées Orientales, dans une région ou comme pour la viticulture l’arboriculture fait partie du maillage économique traditionnel. Je me suis donc installé en début d’année dans une exploitation déjà en production. Je produis des abricots en majorité (75% de mon activité) ainsi que des pêches nectarines, et des cerises sur une surface de 40 hectares au total.

Tous les vergers de ma production sont en conversion biologique, certains en année 1 et d’autres en année 2, l’objectif étant d’y être complètement en 2022.

Je travaille et vends tous mes fruits à une coopérative fruitière de ma région (Coopérative Roussillon La Tour, 50 paysans et 4 500 t de collecte), qui m’aide par ailleurs dans le suivi de production et s’engage même à mes cotés pour la plantation de 4 hectares de pêchers à hauteur de 20 000 euros cette année. Les fruits récoltés par la coopérative sont vendus pour la grande et moyenne distribution et en particulier Carrefour Bio et Biocoop.

 

C’est un projet que j’ai mûri depuis un certain nombre d’années avec cette volonté forte de créer une structure en agriculture biologique. Cela étant il a été nécessaire de bien réfléchir le projet car la production en bio est un métier qui demande une attention encore plus poussée que pour une production conventionnelle. Je me suis donc entouré de structures d’accompagnement comme la chambre d’agriculture pour pouvoir anticiper le mieux possible l’amorçage de la production bio.

 

 

Pour pérenniser ce projet de transition de notre modèle de production autour de l’alimentation durable, je compte racheter du matériel nécessaire à l’exploitation qui, je le rappelle, demande beaucoup de main d’œuvre. Ce matériel nous permettra de gagner en confort de travail et en efficacité afin de proposer les meilleurs produits possibles aux consommateurs.

Nous sollicitons les citoyens à travers leur épargne pour un montant de 90 000€ pour le matériel et la trésorerie.

Je suis convaincu que le désir d’une partie grandissante de la population est d’avoir accès à une alimentation plus durable, respectueuse de l’environnement et de qualité. C’est tout le sens de ma démarche aujourd’hui car je crois beaucoup en ce modèle. Si je me suis orienté vers MiiMOSA pour me financer, c’est pour être en adéquation avec la démarche sociétale de mon projet.

Jean POMES, agriculteur dans les Pyrénées Orientales