Brasserie Bellenaert, vous avez dit Bellenaert ?

Bellenaert, c’est du flamand : Belle --> Bailleul. –naert --> gentilé. Si t’as suivi jusqu’ici, nul besoin de t’expliquer que cela signifie la Brasserie Bailleuloise.

Tu lis cette page depuis les Sorinières, Tulle, Toulon ou Besac ?

Sache que la Flandre c’est ça :

Être flamand, nous on voit un peu ça comme un privilège (rien que ça !). Mais d’ailleurs, c’est qui « nous » ? Deux cousins : Pierre-Benoît et Julien, personnages qu’on peut résumer ainsi :

Encore une brasserie ?

Oui, mais nous on trouve ça cool ! L’émulation fait avancer, et on compte bien apporter notre pierre à l’édifice pour ramener les brasseries au cœur des villes. Trop de brasseries ont fermé leurs portes dans notre chère région après avoir été rachetées par des multinationales et la bière s’est standardisée. On est là pour renverser la tendance ! Notre petite touche perso, c’est le côté « Tradition – Rébellion ». On va t’expliquer tout ça.

Tradition

On vous l'a dit, on aime notre beau pays de Flandre, donc la brasserie sera à l’image de la région : houblonnée, conviviale comme un estaminet, forte comme le caractère des gens d’ici (qui a dit têtus ?).

Nous faisons appel à un maximum de fournisseurs et prestataires locaux, notamment pour les matières premières, afin de favoriser les circuits courts. Par exemple, notre première bière, la Belle Blond, est produite uniquement avec des houblons disponibles à la coopérative de Berthen (située à 4 km de la brasserie).

En tant qu’acteurs économiques, il nous semble capital de participer à la vie locale – nous utiliserons donc 2 % de notre CA pour financer des assos locales que tu choisiras. Chaque mois tu auras ainsi la possibilité de voter pour 3 associations (plus d’infos sur notre site).

Rébellion

On ne va pas rejouer la Révolte des Karls mais on accorde énormément d’importance à cette notion qui fait bouger les lignes. On la résume en trois volets :

Indépendance

À l’instar de nombreux camarades brasseurs de la région, nous attachons beaucoup d’importance à la notion d’indépendance :

Faire de la bière, consommer local, faire attention à la planète, tout ça entre enfin dans les mœurs et on s’en réjouit. Du coup, les brasseries industrielles commencent à se faire un peu de mouron pour leurs profits. Pour se rassurer, elles dépensent des sommes faramineuses dans le marketing plutôt que dans la conception de bières, verrouillent l’accès aux cafés-hôtels-restaurants, voire rachètent des brasseries artisanales pour s’approprier leurs recettes. #Habile

Ici, pas de place pour leurs combines datant du XXe siècle ; notre objectif c’est de concevoir de la bière de qualité tout en respectant notre environnement et en travaillant avec les gens du coin. Quelque chose d’authentique en quelque sorte. C’est ça l’indépendance.

Faire ce que l’on veut quand on veut, pour te faire plaisir, à toi qui bois des chopes. On ne va pas faire une bière au zèbre parce que c’est à la mode – qui décide d’ailleurs ?

 Diversité

Une brasserie traditionnelle en France c’est : une blonde, une ambrée, une triple – et parfois une IPA. Assez cliché, mais tellement vrai ! Et pourtant, la bière c’est aussi : la Stout, la Weissbier, la Pale Ale… On peut y mettre du seigle, du sorgho, la vieillir, … Les possibilités sont quasi-infinies. Du coup on a fait le choix, au gré des saisons, des ingrédients locaux et de nos envies, de vous proposer des bières éphémères dans ces styles bien particuliers.

C’est ici qu’on a besoin de vous !

Nous proposerons dès l’ouverture deux recettes, la « Belle Blond » : bière Bitter dans la droite ligne des bières houblonnées de Flandre et la « BBO ». Ah, et au passage : chez nous, pas question de tomber dans l’élitisme, pas d’inflation sur les prix : ces deux références seront proposées sur place à 3.80€ TTC pour 75cl. C’est une boisson conviviale, une boisson historique des Flandres, et ça le restera.

 Éco-responsabilité

«Quoi ? Encore ce truc de bobo ?!». Ok, on en reparle dans vingt ans quand la banquise aura totalement fondu (plus d’infos ici). En attendant, pour éviter ça, on prend un engagement fort : 100 % de l’énergie utilisée à la brasserie est renouvelable. L’électricité est fournie par Enercoop, nous n’utilisons pas de gaz.

Notre approvisionnement est aussi local que possible, nos drêches (résidus de malt) sont valorisées comme alimentation bovine. Nos bières seront vendues en caisses en bois consignées, afin de limiter les déchets d’emballages.

 

Étape 1 - plus de fermenteurs = plus de recettes. OBJECTIF ATTEINT!

Merci à tous ! Grâce à vous nous allons pouvoir démarrer nos brassins éphémères dès cet été. À prévoir, des styles de bières au noms méconnus dans nos contrées : qui veut sa Porter ? son American pale ale ? son Eisbock ?

Étape 2 : Objectifs 150 % : Crowlers

Là on arrive sur du sérieux. On va changer la manière de conditionner la bière. Rien que ça. Faire l'expérience d'une bière "qualité pression" chez soi, tranquille dans son salon - le Rêve. C'est ni plus ni moins que ce que nous vous proposons ici.

Le principe est tout simple :  une boîte métallique, du CO2, un tirage pression. On remplit la canette de bière froide sans faire mousser, et on referme.

"Ouais, mais la boîte métallique, c'est bon pour les punks à chien, non ?" Je t'ai vu venir, esprit chagrin. Une petite mise au point s'impose :

• La boîte conserve mieux la bière (opacité totale = moins d'oxydation)
• La boîte ne se casse pas
• La boîte se recyle beaucoup mieux
• La boîte est super légère (tu peux en mettre plus dans tes poches)
• La boîte coûte moins cher

Bref, la boîte c'est l'avenir, on te le dit !

Ton aide nous permettra d'acquérir la sertisseuse qui sert à fermer les boîtes à l'unité.

Merci de ton aide, et à bientôt autour d'une petite bière ;-) !