Qu'est ce qui me motive ?

 

• contribuer à une alimentation saine et locale : pour cela, je respecte le cahier des charges de l'agriculture biologique, mes fournisseurs sont français, ma commercialisation est locale.

• que mon installation ait le moins d'impact possible sur l'environnement : pas de nouvelle construction, l'utilisation raisonnée des véhicules agricoles, des poulaillers mobiles pour ne pas saturer les sols en azote (trop forte concentration = danger), zones de biodiversité conservées, parcours des poules arborés, etc.

• pérénité de mon exploitation : atteindre un équilibre économique et financier, durable, afin que demain, l'agriculteur qui me remplacera puisse s'épanouir à son tour.

 

Où je m'installe ?

A Cipières, dans les Alpes-Maritimes. C'est un petit village rural de 400 habitants, situé dans le Parc Naturel Régional des Pré-Alpes d'Azur. Situé à 1h de Cannes, cela permettra à Franck, mon mari, de se rendre au travail sur Cannes. Il en profitera pour assurer quelques livraisons sur son chemin (c'est chouette de me permettre de rester sur l'élevage !).

Quelles productions je vise ?

La production principale sera les œufs en agriculture biologique (AB) c'est à dire que je respecterai a minima le cahier des charges de l'agriculture biologique : surface des poulaillers pour éviter une densité néfaste, surface des parcours pour que les poules puissent quotidiennement aller "gratouiller" naturellement la terre à la recherche de vers et de petits cailloux (pour la coquille de l'oeuf !).

La production secondaire sera la vente des poules réformées, c'est à dire en fin de ponte. Elles seront vendues à des particuliers souhaitant un poulailler familial pour leur consommation personnelle d'oeufs ou abattues sur l'exploitation, par moi-même, pour être consommées "prêtes à cuire". Je ne souhaitais pas solliciter un abattoir afin d'éviter le stress du transport et maîtriser l'abattage (limiter à son strict minimum la souffrance animale en utilisant des huiles essentielles apaisantes la veille de l'abattage et en utilisant le système d'électronarcose pour assourdir la poule notamment).

 

Comment identifier La Ferme de Jal ?

Le logo... allez, je vous explique tout !

• "Jal" : initiales de nos 3 enfants (Jacques, Anne, Louis)
• les montagnes du Parc Naturel Régional des Pré-Alpes d'Azur
• l'oeuf et le lever de soleil (nous sommes dans les Alpes-Maritimes !)
• la couleur cuivre pour la couleur des terres et des poules.
• les étoiles pour le clin d'oeil à Cipières, village étoilé.

Un chargeur télescopique : pour quoi faire ?

Partenaire au quotidien (!), cet engin agricole me permettra :

- d'apporter l'aliment des poules dans chaque poulailler,

- de déplacer les poulaillers en fin de lot (pour que le sol puisse se régénérer)

- et de curer le fumier (pour faire du bon engrais).

Notez, en ce qui concerne l'aliment, que ce chargeur télescopique a un intérêt MAJEUR pour moi ! Il ne vous a pas échappé que je n'ai plus 20 ans... mais 50 ! et que je souhaite travailler le plus longtemps possible, tant que je prendrai du plaisir et que mon action aura du sens... il faut donc que je ménage ma monture ! Il ne serait pas raisonnable (ni prudent) de transporter des centaines de seaux de grains, à la main !

Et encore, cet engin nous sera utile plus ponctuellement pour d'autres travaux, je n'en doute pas !

Et si le montant de ma cagnotte est supérieur à mes espoirs ?

Plus j'aurai de contributions, plus mon chargeur télescopique sera récent !!! En fait... le chargeur télescopique JCB en photo vaut 20 000€ !

 

Pour ceux qui n'ont pas la possibilité de contribuer en ligne, vous pouvez m'adresser un chèque que je déposerai sur Miimosa, à l'adresse suivante :

Claire SCHIAVI, La Ferme de Jal

2, rue Louis Armand - Résidence "Les terrasses de Cannes"

06150 CANNES

Je remercie de tout coeur ceux qui ont déjà commencé à participer et ceux à venir ! 

Je remercie aussi mes parents, sans qui ce projet agricole n'aurait pu naître.