Je m'appelle David RIGUET, j'ai 46 ans, je suis reconnu travailleur handicapé mais je ne touche aucune allocation. Je dois donc mettre des chaussures de sécurité spéciales, faute d'aide, et les employeurs m'embauchaient le temps qu'ils touchaient les aides. Je ne voulais pas entendre parler de chômage et je me suis donc installé comme maraîcher horticulteur, sans aucune aide, dans une petite commune de L'Indre, à 17 kms du château de Valencay. Il y a d'autres châteaux très connus comme Chambord, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres, et à 35 kilomètres de chez moi, se trouve le célèbre ZOO de Beauval, où est né le petit panda.  On y trouve aussi des spécialités : fromages de chèvre, vin de Valencay, Touraine...

J'adore mon travail et je fais mes plants moi-même. Les plants de légumes invendus, sont plantés et récoltés sur place, je ne vends que des légumes de saison sous forme de paniers et vente au détail, et depuis l'année dernière, les clients cueillent directement les légumes qu'ils souhaitent. Cette vente me permettait de payer les charges pour les 6 mois suivants environ. 

J'organise également une porte ouverte chaque année, le second week-end de mai. Cela fait connaître ma petite entreprise et la vente des 2 jours me permet de payer mes fournisseurs.

Cependant, j'ai subi, en 2016, une grosse inondation. Malgré le fait que je sois bien assuré, cet évènement étant reconnue comme Catastrophe Naturelle, ce ne sont plus les assurances qui dédommagent, mais l'Etat, ce qui fait que j'ai perdu plus de 9 000€. Pour continuer mon activité, j'ai dû donc faire un nouvel emprunt...

L'année dernière, c'était la sécheresse, je n'ai eu aucun dédommagement et cela continue cette année : les légumes ne poussent pas, ils sont brûlés par le soleil. Il n'y en n'a pas assez pour les clients et je dois tout de même assurer le paiement de mes charges : emprunt, électricité, assurance, et surtout, les cotisations MSA (Mutualité Sociale Agricole) qui sont très élevées. 

Jusqu'ici, j'ai réussi à tenir avec un petit peu d'argent mis de côté, mais là, la situation devient compliquée. Les caprices du climat et les problématiques quotidiennes deviennent très coûteux : mon petit tracteur, qui est vieux, demande souvent des réparations, et mon camion pour faire le marché risque de ne pas passer au contrôle technique, et, pendant 6 mois de l'année, je n'ai aucune rentrée d'argent. La MSA me prélève des cotisations qui sont plus élevées qu'un agriculteur qui cultive 150 hectares (je ne possède qu'1,5 hectare) car ils affirment que ce sont des cultures spécialisées.

Si vous avez envie de venir visiter ma petite exploitation, vous y trouverez des légumes comme des patates douces ou des choux kale.

Si vous souhaitez me venir en aide, en urgence, les 3 000€ me permettront de finir de payer mes fournisseurs. 
 

Donc Premier objectif : 3 000€ pour finir de payer le terreau. 

Second objectif : 6 000€, pour pouvoir assumer le montant de mes charges jusqu'à la fin de l'année. 

Enfin, au cas où les dons dépasseraient mes espérances, je pourrais peut-être envisager de changer mon petit tracteur et mon camion, mais là, je ne peux pas prévoir un montant car cela dépendra des occasions qui se présenteront.

Si vous ne pouvez pas faire un don sur internet, vous pouvez envoyer votre chèque ou espèces à Monsieur RIGUET David,10  Chemin des légers, 36210 ST CHRISTOPHE EN BAZELLE.

Je vous remercie infiniment du geste que vous ferez pour moi et vous présente toute ma reconnaissance.