L’apicultrice souhaiterait plus de ruches

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Publié le 08/02/2018 à 3h45 par Jean-Luc Richard.

SUD OUEST

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Véronique Belin a lancé un appel aux dons sur la toile.

Photo j.-L. R.

Elle a débuté dans l’apiculture voilà huit ans, modestement, à l’image d’un de ses principaux traits de caractère. Deux, trois ruches, puis quatre, et ainsi de suite jusqu’à en réunir 20 aujourd’hui, au cœur du marais de Fouras.

Véronique Belin, qui fut entre autres libraire, a toujours aimé les abeilles mais c’est son fils aîné qui, par hasard, va forcer son destin. « Il voulait une colonie de fourmis, je l’ai convaincu de leur préférer des insectes plus utiles. »

Gelée royale

De lectures en rencontres, de stages en formations, elle approfondit savoirs et compétences jusqu’à formaliser aujourd’hui un projet ambitieux. « Je veux me spécialiser dans la production et la récolte de gelée royale », précise-t-elle. Avec quelques arguments pas loin d’être imparables, « personne ou presque ne le fait en Charente-Maritime, c’est rémunérateur et il y a une demande car c’est excellent pour la santé ».

Seulement voilà, pour parvenir à dégager un bénéfice de la petite entreprise il faut une soixantaine de ruches et, à raison de 100 euros l’essaim, la note est salée.

L’apicultrice fait donc appel actuellement à un financement participatif (crowdfunding) sur la plate-forme Miimosa afin de rassembler 5 000 euros.

« J’ai conscience que c’est beaucoup mais la cause est belle et puis j’offre des contreparties : pots de miel, visites du rucher… »

Il reste une vingtaine de jours pour faire comprendre, mobiliser et obtenir ainsi le petit coup de pouce qui va redonner du courage aux centaines de butineuses et ouvrières qui sous la haute autorité d’une reine, et de Véronique Belin ça va de soi, vont produire la précieuse substance. L’apicultrice a promis d’avancer dans ce sens quoi qu’il arrive. Mais avec des sous elle le fera plus vite.

Renseignements : mieldelapresquile17@gmail.com