Je m’appelle Aurélie, je me suis installée à Diou, une petite commune de l’Allier. J’ai été pendant 7 ans soigneur animalier ce qui m’a donné la grande chance de côtoyer et de m’occuper d’animaux sauvages en tout genre (singes, lions, panthères, girafes….).

Mais malgré l’intérêt de ce travail un peu hors normes, j’ai toujours gardé en tête mon projet de monter une chèvrerie… Pas une simple chèvrerie, une chèvrerie me permettant d’aider à la sauvegarde d’une race de chèvre menacée, avec un idéal d’élevage respectueux du bien-être animal.

Après plusieurs semaines de vacances passées à aider une chevrière dans la Drôme, j’ai décidé de me lancer. Pour cela, j’ai dû approfondir mes connaissances sur le sujet en reprenant une formation , et en réalisant différents stages.

Diplomée d'un Bts gestion et protection de la nature, d'un certificat de soigneur animalier, j'ai repris tout naturellement le chemin de l'école pour passer un BP REA elevage caprin et transformation fromagère et ainsi parfaire mes connaissances sur ce vaste domaine.

J’ai ensuite effectué le parcours d’installation obligatoire pour devenir exploitante agricole et j’ai pu commencer officiellement mon activité le 1er avril 2013.

En amont, beaucoup de travaux ont été réalisés par mon conjoint et moi-même, mais aussi avec l’aide précieuse de la Famille et de mes Amis. La quasi-totalité des travaux de la chèvrerie et de la fromagerie ont été réalisé en auto construction (un travail de longue haleine !!!)

 

Mon choix de chèvre s’est tourné vers la Chèvre du Massif Central, une race rustique, qui a été abandonnée entre autre, parce qu’elle n'est pas aussi productive que les races plus classiques comme la Saanen ou les Alpines.

Pour moi, ces chèvres ont beaucoup de qualités :

- Si elles donnent moins de lait, elles produisent un lait de meilleure qualité très adapté à la transformation: leur lait me permet de fabriquer une large gamme de fromages (crottins, chevri'Diou, briques, cendrés, bûches, apérichêvres, guérandais, noix, ail et fines herbes, tartare) mais également de bonnes glaces très appréciées par ma clientèle.

- Elles valorisent très bien le pâturage, et entretiennent à merveille, et pour la plus grande joie des pécheurs, les bordures du Roudon (une petite rivière attenante à l’exploitation).

 

    

 

Mes objectifs au début de mon projet, étaient de pouvoir :

- proposer une large gamme de produits au lait de chèvre pour permettre aux enfants intolérants au lait de vache de pouvoir manger du fromage mais également différents desserts lactés (crèmes dessert, yaourts, glaces)

- élaborer grâce à la grande richesse de ce lait une gamme de cosmétiques pour les jeunes enfants et les personnes ayant différents problèmes de peau.

Aujourd’hui, je vends ma gamme de fromages et mes glaces, en vente directe, à l’AMAP de Dompierre sur Besbre, les samedis matin sur mon stand devant la boulangerie de Diou et sur les Marchés des Producteurs de Pays.

 

D’après mon prévisionnel d’installation, je devrais à présent pouvoir prétendre à sortir un revenu mais aussi pouvoir lancer l’atelier de fabrication de yaourt et ma gamme de cosmétiques.

Mais malheureusement, en 2015 j’ai perdu la moitié de mon troupeau. Mes chèvres mourraient une par une, en deux heures de temps pour la plupart. Aucun vétérinaire, ni aucune analyse de laboratoire n’a pu me dire clairement de quoi sont morts mes animaux. Cette période a été très dure, moralement, psychologiquement, et financièrement….

Pour me sortir de cette année catastrophique, j’ai demandé à ma banque d’arrêter mes annuités d’emprunt pendant quelques mois et j’ai gardé toute mes chevrettes, nées dans l’année, pour essayer de reconstituer mon troupeau au plus vite.

Malgré les difficultés, je ne me décourage pas et j’ai décidé de continuer à avancer. Mes clients sont satisfaits des produits que je leur propose et en 2016, j’ai réussi à vendre la quasi-totalité de ma production. Mais cela n’est pas suffisant pour développer, comme prévu, mon activité.

Je me suis donc décidée à présenter mon projet sur une plateforme de financement participatif. Mon objectif est de collecter suffisament d'argent pour financer :

- Une  partie de mon armoire de caillage et d’étuvage (pour yaourts et fromages frais), afin de satisfaire la demande locale: 3518 €

Et si la collecte depasse mes ésperances:

- Une louve: 1596 €

Elle est importante pendant la période des chevrotages pour complémenter les chevreaux. En effet, pour pouvoir commencer la fabrication, les chevreaux dorment dans la nurserie la nuit, les mères sont traites en partie le matin, puis les petits sont relâchés avec les mères en journée pour pouvoir téter ce qui reste du lait.

- un système de traceur GPS: 132 € pour pouvoir retrouver mes chèvres plus vite lorsqu’elles pâturent sur les bords du Roudon…. Il m’est arrivé de les chercher pendant plus de deux heures !!!!

- une clôture fixe: environ 250 € (les jours ou je dois m’absenter, cela pourrait me permettre d’être sure que les chèvres restent bien dans leur prairie !!!)

Vous pouvez avoir plus d’informations via mon site internet:

Si vous voulez découvrir les chèvres du Massif Central, je vous invite bien évidement à me rendre une petite visite, mais vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l’ARCM-C (Association pour le Renouveau de la Chèvre du Massif-Central).

Pour tous ceux et celles qui ne veulent pas passer par internet, vous pouvez m’envoyer vos dons directement par chèque à l’adresse suivante :

La Chèvrerie des Poiriers

Aurélie ROGER lieu dit les poiriers – 03290- Diou

Ces dons seront reversés sur MiiMOSA.

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Je tiens à vous remercier par avance de l'intérêt que vous pourrez porter à mon projet. Chaque don va me permettre d'évoluer, de m'améliorer et  de valoriser ce beau métier d'agricultrice en continuant de vous proposer des produits de qualité, respectueux du bien-être animal et de notre environnement ! MERCI ...