Educateur spécialisé et apiculteur amateur depuis 9 ans, je souhaite aujourd'hui franchir un cap et me professionnaliser début 2019, afin de réussir à allier ma passion avec un projet professionnel à visée sociale.

 

Plus qu'une aventure apicole, Gargamiel est un projet mûri de plusieurs années de réflexion, d'expériences et de doutes. Le but est le développement de l'abeille noire en l'intégrant dans un environnement le plus sain possible, mais également en y mêlant un volet social offrant partages, accompagnements adaptés, ainsi qu'une projection certaine dans l'avenir.

Pourquoi l'apiculture?

Je ne suis pas tombé dedans étant petit mais il y a seulement 9 ans. Les premiers contacts que j'ai eus avec les abeilles m'ont provoqué tellement de stress, de bonheur, de satisfaction et de fierté que je n'ai plus jamais réussi à m'en séparer. De plus, j'ai toujours apprécié le contact avec la nature d'autant plus grâce à un lieu, magique, où se ressourcer devient une évidence. Le nom "Gargamiel", est une anagramme un peu personnalisée d'un de ces coins de nature important à mes yeux . Et non désolé, aucun lien avec les schtroumpfs!!!

Pourquoi l'abeille noire?

L'abeille noire est née dans notre Europe de l'ouest il y a plus d'un million d'années. Aujourd'hui, elle est plus ou moins boudée par les apiculteurs professionnels car elle produit, parait-il, moins de miel que d'autres races telles que l'italienne, la caucasienne, la carnica de slovénie ou encore la Buckfast élaborée par un moine d'une abbaye du même nom.

Sa mauvaise réputation elle la tient aussi de son caractère. Cette abeille sait se défendre et protèger son butin. Mais quoi de plus naturel? Il est vrai qu'elle se montre parfois plus virulente que d'autres races mais elle a le mérite de nous rappeler que le respect doit être mutuel. Enfin, sa capacité à se multiplier naturellement via l'essaimage est ce qu'il y a de plus naturel et même si la miéllée de l'année est à oublier (suite à l'essaimage), il est important de souligner que cette petite habitude ancestrale permet d'obtenir une nouvelle reine et représente un traitement naturel contre le varroa (espèce d'acarien parasite de l'abeille de la larve à l'adulte).

Aujourd'hui, l'abeille noire est menacée que ce soit par le varroa, arrivé dans les années 1970, ou encore par le frelon asiatique depuis 2004. L'association des pesticides et autres changements climatiques ne fait qu'augmenter le cocktail explosif auquel elles sont confrontées. Tous ces exemples montrent comment nos abeilles souffrent et meurent de plus en plus par millions. Mais n'oublions pas que sans elles nous ne sommes rien! Alors? Pourquoi ne pas choisir une race autochtone, adaptée depuis des milliers d'années, résistante, travailleuse...?

Ainsi, l'emplacement des ruchers est pensé pour que les abeilles trouvent un maximum de diversité florale, en étant exposées un minimum aux pesticides des grandes cultures tout en restant dans une proximité géographique locale s'étendant du nord du Lot au nord de la Corrèze. L'objectif est de produire des miels monofloraux tels que l'acacia, le chataignier, le tilleul, la bourdaine, la bruyère mais également des miels toutes fleurs. 

Vous l'aurez compris, je souhaite, comme le colibri (voir légende Amérindienne), faire ma part du travail, pour que nos générations futures puissent profiter des mêmes merveilles de la nature que nous.

Et comme la nature, ça se partage, je ne pouvais qu'envisager de transmettre ma passion auprès d'un large public.

Pourquoi un volet social?

Je fais le choix d'inclure un volet social dans ce projet apicole car depuis longtemps je m'investis dans des actions ou associations locales. J'ai toujours eu besoin de contacts, de rencontres et d'échanges; ce que nous offre la société. J'ai eu la chance de devenir éducateur spécialisé et de continuer à faire de belles rencontres et vivre des expériences qui m'ont construit et façonné. Les abeilles ont souvent trouvé une place dans mes accompagnements éducatifs. En effet, j'ai eu l'opportunité de proposer un atelier sur l'apiculture à de jeunes adolescents placés par la justice. Les objectifs dans ce type d'atelier sont multiples. Il peut y être abordé le travail manuel, cognitif, la revalorisation de soi à travers la récolte des fruits de son investissement, redonner du sens à sa vie en partageant celle de petits insectes, prendre une place dans la société par le travail, créer du lien social par la vente...

Mon métier d'éducateur me permettra ainsi de proposer des accompagnements plus sécurisants, en lien avec les équipes éducatives ou soignantes, dans un lieu atypique mais non moins normalisant. Les établissements ciblés peuvent être des lieux de vie comme des services de réinsertion et d'accompagnement.

Le volet "découverte pur" s'adresse lui à un public plus large et souhaitant vivre des expériences enrichissantes autour de la nature et plus spécifiquement de l'abeille noire. Ainsi, il sera possible de découvrir les ruchers, visiter les ruches, goûter et transformer les différentes ressources de la ruche. Des animations pédagogiques seront aussi les supports de partenariats établis avec des collectivités locales, des équipes professionnelles, des CE... souhaitant installer des ruches.

Pour conclure, j'aimerai simplement rajouter que si nous avons la chance de consacrer du temps pour profiter de la vie, "la digilente abeille, comme le dit William BLAKE, n'a pas de temps pour la tristesse". Alors faisons notre part du travail et aidons la à vivre mieux dans des lieux protégés!

 

    

La collecte a pour objectif la construction d'une miellerie fonctionnelle de 9 mètres par 6 mètres.

L'argent collecté permettra d'investir dans l'achat des panneaux sandwich adaptés et certifiés pour le travail agroalimentaire. Le prix s'élève à 5 412€.

Dans un premier temps, je fixe un 1er palier à 3 000€ qui me permettra de financer la moitié des panneaux.
Si vous êtes particulièrement généreux et que ce palier est dépassé, nous pourrons viser les 5 500€ qui me permettront de financer l'intégralité des panneaux sandwich !

La miellerie sera séparée en deux par une cloison ce qui permettra de créer une salle de travail équipée d'un laboratoire de transformation et du matériel nécessaire à l'extraction du miel, ainsi qu'à la confection de bonbons et autres nougats. La seconde partie servira au stockage des hausses en attente d'extraction puis vides. Un coin sanitaire et une petite chambre chaude trouveront également leur place. L'assemblage de cet espace sera réalisé en autoconstruction.

Si cet objectif est atteint, j'aurais également besoin de vous pour m'aider à financer le petit matériel nécessaire à la construction de ruches. Je souhaite atteindre 150 ruches en production et une cinquantaine de ruchettes.

Une ruche comprend:

- Des bandes intercadres permettant de maintenir le bas des cadres pour éviter les collisions pendant les transports et ainsi de tuer des abeilles : 115€.

- Des cremaillères pour maintenir à bonne distance les cadres entre eux: 338€

- Entrées de ruche en métal pour éviter l'intrusion des nuisibles (souris, rapiettes, frelons...) : 212€

- Poignée St Etienne pour faciliter le transport: 708€

- Grillage pour plancher de fond de ruche. (une aération est primordiale pour la ruche et son essaim afin de garder un milieu sain): 710€

- Marqueur de ruche pour identifier les cadres et ruches au fer rouge. Ceci pour être identifié et prévenir le vol: 210€.

- Des cadres de hausses pour récolter le précieux nectar. il y en a neuf par hausses: 1 165€

- Des cadres de ruches pour le nid douillet que batiront les abeilles. il y en a 10 par ruches: 1 230€

 

Le total de ces achats s'élève à 4 688€.

 

Pour les personnes souhaitant participer à la collecte mais sans passer par internet, vous pouvez me faire parvenir vos chèques (en me précisant votre nom et prénom, la contrepartie choisie et votre adresse email) à l'adresse suivante:

Benoit DHIERAS
Montaural
19240 ALLASSAC

Je m'engage à transmettre vos dons pour qu'ils soient liés à la collecte MiiMOSA.