Depuis tout jeune, l’expérience familiale m’a apportée une sensibilité au jardinage amateur me faisant comprendre très tôt que se nourrir de sa propre production était un élément personnel moteur.

Au fond de moi, j’ai toujours su que cet élément moteur deviendrait à l’avenir un projet de vie à plus grande échelle, j’étais seulement encore trop frileux. Je me suis d’abord dirigé vers des études en biologie avec une spécialisation en entomologie. Les applications dans ce domaine sont diverses mais voulant rester centré sur le milieu agricole, j’ai alors intégré l’école d’agronomie de Toulouse ENSAT. Je me suis ainsi tout naturellement spécialisé sur des thématiques liées à la lutte biologique et à la pollinisation. La prise de conscience est venue progressivement tout au long de mon parcours professionnel. Mes postes d’ingénieur m’ont permis de participer à de nombreuses expérimentations chez des producteurs et au fil des années je me suis rendu compte que ce n’était pas à ma place que je voulais être, mais à la leur. 

Après plusieurs années à murir le projet, l'aventure débute enfin. 

Les motivations ! 

Les facteurs personnels clés dans cette prise de décision sont : une réelle envie d’entreprendre, un besoin important d’autonomie et une volonté de produire une alimentation saine, nutritive et de façon durable. Les différents aspects du métier, qu’ils soient techniques, sociaux ou environnementaux sont à mon sens tous plus passionnants les uns que les autres. Aussi, faire partie du renouvellement des générations dans une agriculture en plein changement est un challenge captivant. Il est vrai que le développement important de l’agriculture biologique et les exemples de réussite de nombreuses fermes à petite échelle ont sûrement contribué à cette sensation de légitimité pour me lancer.

Si on s'intéresse réellement à la vente de proximité, la place des fermes en milieu urbain prend alors tout son sens pour des raisons pratiques d'approvisionnement alimentaire. Cette fonction nourricière est également accompagnée d'intérêts sociaux et pédagogiques afin de recréer ou de renforcer le dialogue entre les citadins et les paysans. Sociabilité, solidarité, lien au vivant ou encore éducation environnementale sont autant de notions intéréssante autour des fermes urbaines. 

Le contexte ! 

L'exploitation se situe sur un terrain communal de la Ville de Grenoble sur la partie plein champ du centre horticole de la Ville, chargé du fleurissement et de l'aménagement paysager de la ville. 

Situé sur la commune de Saint Martin d'Hères dans le domaine universitaire au bord de l'Isère avec vue sur les massifs de Chartreuse, Belledonne et du Vercors. C'est un petit coin de verdure en ville avec un accès facilité par les transports en commun et une piste cyclable. 

  

Description du projet ! 

L'objectif du projet est de développer un modèle d'exploitation avec des activités diversifiées. 

Le coeur du projet est le maraîchage avec une ambition de produire une large gamme et de faire découvrir de nouvelles saveurs avec par exemple la création de mescluns personnalisés. 

L'année 2019 accueillera également un atelier de poules pondeuses avec 90 poules prêtes à combler un manque important en oeufs bio. 

Une parcelle de kiwi/kiwaï sera mise en place à l'automne 2019 pour apporter un petit goût fruité et viendra compléter un verger de 20 arbres dont 15 sont déjà implantés (pommes, poires, cerises, prunes, pêches...). 

La création d'une mare, la mise en place de bandes fleuries, des espaces maintenus enherbés seront autant de moyens mis en oeuvre pour attirer, maintenir et développer une biodiversité afin de rendre le système résilient. 

Sans compter le soutien des abeilles pour assurer une bonne pollinisation ! 

La commercialisation !

L'intégralité de la production sera écoulée via les circuits courts. J'envisage 3 circuits de commercialisation pour écouler la production:

- des ventes en paniers 

- un marché hebdomadaire

- la restauration commerciale

Pour limiter au maximum mon empreinte écologique, j'aimerais développer une commercialisation en vélo électrique avec une charrette attelée. La collecte servira principalement à m'équiper du vélo électrique et de la charette: montant estimé à 5 000€, ce qui sera mon premier palier.

Si ce palier est atteint, je pourrai financer :

- L'équipement nécessaire à la vente au marché (balance, tables, barnum, caisses..): montant estimé 1 000€.

- L'achat d'un poulailler mobile de 15 m2 et de ses habitantes, avec pour objectif de faire évoluer les poules sous deux parcours (rotation entre la parcelle de kiwi et le verger): montant estimé à 1 500€.

- Je souhaite également diminuer au maximum l'utilisation de plastique à usage unique au profit de bâches tissées (durée de vie 10 ans) pour limiter l'enherbement sur les planches de cultures: montant estimé 1 100€.

Ce qui portera le deuxième palier à 8 600€.

Si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas contribuer par internet, vous pouvez m'envoyez votre participation par chèque (en précisant bien votre adresse email) à l'adresse suivante :

Tenailleau Mickaël

37 rue des taillées - Villa 4

38400 Saint Martin d'Hères

07 68 30 18 68