L'histoire commence, il y a 2 ans en me rendant dans une boucherie quand j'ai demandé au boucher s'il pouvait me donner des informations sur la viande que je lui achetais. Il m'a répondu qu'elle venait de l'abattoir. J'ai alors pensé que malgré le fait d'acheter cher de la viande chez un professionnel, je n'avais toujours pas un minimum d'information sur la vie ou, en tout cas, la provenance du bovin.

Peu de temps après, j'ai rencontré un éleveur, Mr Jacques Pestier qui cherchait un repreneur et qui a prit le temps de me former. Sa vision de l'élevage et de la commercialisation de viande me correspondait (élevage extensif et vente directe). De plus, elles étaient loin de ce que j'avais pu lire ou entendre sur le sujet. 

Et pour couronner le tout l'élevage et la vente se déroule dans la belle région des Monts du Lyonnais où j'ai grandi.

Mon projet consiste à perpétuer l'esprit de cette exploitation tout en y ajoutant ma touche personelle. 100% des prairies sont naturelles (et depuis très longtemps) avec des haies, des arbres et de bonnes sources ce qui favorise la biodiversité.

Je ne pratique pas l'agriculture biologique, car je ne suis pas encore autonome en fourrage, mais les idées sont les mêmes. J'ai mis en place la collecte de drèches d'une brasserie locale de bières biologiques (GREDAM à Civrieux d'azergues). Je donne ces drèches à manger aux bêtes en complément du foin pendant l'hiver. 

J'utilise le fumier des animaux qui passent l'hiver dans l'étable pour fertiliser les prairies à l'automne. Pour les animaux qui passent leur vie dehors (les mères et les boeufs), je fais en sorte de répartir les points de distribution du foin en hiver sur l'ensemble de la surface des pâtures. Cela permet de répartir les graines et les bouses et donc de renouveler naturellement les prairies. Aucune goutte d'eau traitée du réseau n'est utilisée dans mon élevage.

Pour résumer, il me parait essentiel d'avoir le moins d'impact néfaste possible sur mon environnement.

Quand mon prédécesseur m'a transmis la facture de la reprise de l'exploitation (cheptel + matériel), j'ai fait appel à une banque, au pôle emploi, à la région et au collectif Initiative Beaujolais pour réunir les fonds nécessaire. Aujourd'hui, il me reste le tracteur et le camion frigorifique à payer.

Sans ces deux alliés, il me serait très difficile de mener à bien ce projet.

Le rutillant tracteur avec sa fourche et son girobroyeur à été estimé à 7 500€(ce qui est un bon prix). Je m'en servirai pour déposer des bottes de foin dans le râtelier du parc d'engraissement et aussi pour nettoyer les pâtures qui en permettent l'accès.

En ce qui concerne le camion frigorifique de 1998 qui fonctionne très bien, il coûte 6 000€. Il n'a que peu de kilomètres et je peux même en assurer l'entretien et certaines réparations seul.

Mon but étant de limiter les investissements, je préfère acheter du matériel d'occasion souvent moins complexe et plus durable.

Mon prédécesseur m'a fait confiance et a établi un prix raisonnable pour cette transmission. J'ai de mon côté refusé d'investir à outrance, pourtant je ne peux toujours pas aujourd'hui régler en totalité la facture d'une telle reprise. 

C'est dans ce contexte là que je fais appel à vos dons et que je serais ravi de vous montrer mon élevage et tout ce qui gravite autour ! (même si vous ne participez pas d'ailleurs).

Pour ceux qui préfèrent les chèques comme moyen de participation, vous pouvez les envoyer libellés à mon nom et prénom à cette adresse :

ROUX Clément

Montpensier

69210 Savigny

UN GRAND MERCI À VOUS TOUS !