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Le porteur du projet

Imanol Garay

2018, c'est l'année de mes 45 ans et je suis toujours animé par l'envie, la curiosité et le désir d'explorer de nouveaux sentiers vinicoles. Originaire de San Sebastian - Pays Basque - ingénieur de formation mais cycliste de vocation, j'ai suivi une route qui n'était pas tracée pour de simples boyaux. Cette route, pleine de lacets, m'a déformé pour devenir ce "vigneron SDF" que je suis ; en passant par les périodes "vigneron du dimanche" et tonnelier "videur de fûts". Ce furent beaucoup d'expériences, de vins dégustés et de rencontres hautes en couleur.

 

... et mes vins :

Aujourd'hui, j'élabore 7 000 bouteilles réparties en 5 cuvées (voir page web) positionnées sur une niche un peu perchée (prix allant de 15 à 32€ particuliers). Deux nouvelles cuvées sont actuellement en élevage si bien que je stabiliserai ma production autour des 9 000 bt plus 2 000 bt issues de la parcelle d'Irouleguy. Il s'agit d'une production de vins très personnelle qui ne fait que rechercher, par l'histoire que les vins racontent et l'énergie qu'ils contiennent, la création d'émotions et de bien au corps et à l'esprit, avec cette volonté de se livrer avec des équilibres frais et des perceptions salines.

 

 

La thématique de ma gamme est le piémont pyrénéen : Madiran, Pacherenc de Vic-Bilh, mais aussi Vin de France pour être plus libre de ses choix, un vin en Espagne, sur les versants du sud des Pyrénées... J'achète de la vendange à des vignerons avec qui je travaille en confiance, je la récolte et j'élabore les vins à ma façon : pas d'intrants à part une dose de sulfites vraiment très faible, plus une dose d'inspiration, de prise de risques, d'observation, de la dégustation aussi, de la patience, de l'énergie, du doute, du plaisir ! 

 

La clientèle est majoritairement professionnelle, jeunes cavistes dynamiques de France et de Navarre, nombreux sur Paris, les tables étoilées au Pays Basque comme à San Sebastian et Bilbao, et des importateurs qui croient à la renaissance d'une autre forme de pensée du vin, comme au Pays Basque, au Danemark, à Bruxelles et à Londres. Des débuts très encourageants. Un MERCI en majuscule et en images pour tous ceux qui m'ont aidé, poussé ou filé un bidon, façon de parler ! 

  

  

 
  

Mais revenons au concept de  "vigneron SDF" ; Sans Domaine Fixe. C'est quoi ? Je n'ai pas un vrai "chez moi" pour vinifier, de sorte que, pour mes débuts, j'ai été accueilli par d'autres domaines où, à ma manière et en suivant ma propre sensibilité, j'ai pu construire une gamme de vins pour le moins marginale autour du thème des terroirs du piémont pyrénéen. Aujourd'hui et après avoir planté de la vigne en appellation Irouleguy et en plus diversifié ma production, je suis face à une nécessité : acquérir et aménager mon propre outil de travail, une véritable cave avec de vrais pierres pour y travailler du vin vrai.

Pourquoi cette évolution ?

Aujourd'hui, chaque fois que je dois travailler sur mes vins, que ce soit sur Madiran ou bien à St-Etienne-de-Baigorry où j'élève un de mes vins et stocke l'ensemble de ma production, je dois effectuer 150 km de route. C'est usant et aberrant écologiquement. A ce stade de mon développement il m'est alors vital de poser mon lieu de travail à moins de 10 km de chez moi. Me voilà donc en cours d'acquisition d'une grange Béarnaise en pierres du Gave, avec suffisamment d'espace pour ce que je veux faire : une cave où je pourrais presser, vinifier, élever, entreposer mes vins et accueillir des visiteurs en toute autonomie. La grange fait 180 m2 au sol avec des murs de 50 cm d'épaisseur, parfait pour maintenir la fraîcheur nécessaire aux vins pendant l'été, avec un étage de 100 m2 pour y entreposer du matériel et aussi rajouter un lieu de dégustation.

Intention, pierre, bois, élevage, élévation, vins digestes, inspiration, émotion, grès, audace, vibrants, fraicheur, complicité, naturel, énergie, rebelion, esprit

Les contributions serviront à financer les travaux de transformation : les murs et le toit de la maison sont en parfait état. Mais il faut y faire une dalle adaptée à la fonction de cave, apporter l'électricité (en triphasé svp), l'eau, refaire le plancher de l'étage, changer les portails, aménager un petit espace de dégustation et enfin faire l'acquisition d'amphores de grès. Ces amphores sont un outil de sublimation des vins par l'élevage, rendant le vin plus expressif et vibrant. Ils sont d'une importance capitale dans la conception de mes cuvées. Elles me permettent d'élever certains de mes vins en peaufinant les textures et ouvrant la palette du jeu des saveurs. Dans le même matériau et avec le même principe de la poursuite de l'élevage, je fais faire des magnums en grès afin de commercialiser les vins dans ce matériau. Elles sont élaborées manuellement, chaque pièce étant unique, par un jeune artisan dans le Languedoc, Mathieu Bartholin (Amphoterre), qui lui aussi cherche à développer son concept de jarres "perspirantes". Votre contribution permettra indirectement et à travers moi, cobaye de ses futures oeuvres, de l'aider dans son chemin de terres.

  

 

Les postes budgétaires sont :

- Achat de la grange : 63 000€ - Financé par apport personnel et en grande partie par emprunt.

- Aménagement et investissements de outil de travail : 30 000€

dont : Maçonnerie (11 000€) ;  travaux de menuiserie (sol étage, escalier, portes : 12 000€) ; électricité et plomberie (3 000€) ; démolitions, raccordements, aménagements intérieurs (4 000€). A financer en partie par emprunt et par crowdfunding.

- Achat amphores : 4 000€ - A financer par crowdfunding

 

NOUVEAU : étant donné le succès de la collecte, nous pouvons envisager d'inclure de nouveaux travaux et équipements pour la cave et d'augmenter l'objectif à atteindre.

- Isolation en fibre de bois vrac entre plancher de l'étage et le rez-de-chaussée : 1 000€

- Dallage extérieur sur 20m de long afin de déplacer les bouteilles pour charger les transporteurs : 1 300€

- Matériel supplémentaire de cave (compresseur et nettoyeur) : 1 000€

Tout cela financé par la collecte ! Si on arrive à collecter les 15 000€ visés, ceux-ci seront utilisés pour acheter les amphores, le matériel cité et à réduire l'emprunt nécessaire aux travaux.

Pour ceux qui ne souhaiteraient pas payer sur Internet, vous pouvez envoyer un chèque avec vos coordonnées et adresse mail à l'adresse suivante : 

 EIRL Imanol Garay 
4, rue Guilhaume Provençal
64300 Orthez

 MERCI à TOUS !