De quoi s'agit-il ?

D'une Épicerie Artisanale et Paysanne qui verra le jour à Florenville. Au numéro 10 de la rue des Généraux Cuvelier (c'est la rue commerçante).

EncOOOre un magasin à Florenville ?

Oui, mais cette épicerie-là ne sera pas comme les autres ! Celle-ci sera approvisionnée en grande majorité par des productrices, des producteurs, des artisans et des artisanes issus de la commune, de la Gaume et pour certains produits, de collègues et partenaires venant de Wallonnie.Toutes et tous engagés pour une agriculture paysanne, biologique et juste.

Donc nous sommes des producteurs ?

Oui, mais pas que... Nous sommes aussi des artisanes, des éleveurs, des paysannes et paysans, des amis, des citoyennes, des Gaumais et Gaumaises fiers de leur région et de leurs savoir-faire ou des Wallons venus profiter du climat...

Un jour viendra?

Plus tôt qu'on ne le croit... Fin mai, le 31 pour être exact. Même que l'on fera une chouette inauguration le 1 juin !

Mais d'où ça nous vient ?

Disons que c'est grâce à la relation de confiance construite avec nos clients sur les marchés que nous est venue cette envie d'offrir un accès élargi à l'achat de nos productions, en termes d'horaire et de diversité. Tout en restant en circuits-courts, sans intermédiaire, afin de garantir un rapport qualité/prix juste autant pour les consomm'acteurs que pour les artisans et paysannes.

Nous espérons que d'année en année de nouveaux producteurs et productrices partageant notre philosophie nous rejoindront !

C'est bien joli mais concrétement il y aura quoi dans cette épicerie ?

Que du bon, du beau et du bio.

Des produits laitiers, des fromages, des légumes frais, des colis de viande, des confitures, des herbes aromatiques, des bières, des douceurs, du pain, des œufs, des fruits, des glaces, des semences paysannes, du miel, des farines, des pâtes...

Le tout en bio, en direct des productrices et des producteurs.

Sans oublier un coin vrac.

Mais aussi de la convivialité, des échanges, des productrices, des fous rires, des artisans, du respect, des monnaies locales, un coin papote, des petits ateliers et  de grandes conférences, des paysans...

À nous filer un sacré coup de pouce !

Même si on est les rois de la récup et les championnes de "j'te répare tout avec mon vieux cruxiforme et un bout de ficelle à ballot" il va quand même nous falloir du soutien cette fois-ci...

On développe ?

Bien sûr !

Pour ouvrir dans de bonnes conditions, il nous faudrait au moins 10 000€, c'est notre premier objectif.

Il nous faudrait donc une chambre froide... Oui, car bien que l'on ait récupéré le moteur et trouvé la chambre d'occasion, il faudra quand même la faire installer, la raccorder et fabriquer un caisson sonore, afin que l'on puisse s'entendre dans l'épicerie. Soit la modique somme de 4 800€.

Chouette et c'est tout ?

Ha ben non, il nous faudrait aussi :

Une caisse enregistreuse à 1 000€.

Deux balances, une pour les fromages et la charcuterie à la découpe. Et une pour les légumes et le vrac à 1000 €.

 Un joli lettrage sur la vitrine et des supports de communication : 1 500 €.

Une dizaine d'étagères en bois : 1 110 €.

Et pour bien faire (et surtout bien voir), un peu d'éclairage à 540€.

Donc si on arrive à 10 000 on est bon ?

Presque, parce que ce qui serait vraiment super, c'est de pouvoir avoir de quoi acheter le stock de base en monnaie sonnante et trébuchante à nos chers collègues producteurs... 2 000€.

Ainsi que des fournitures en tous genres : bureau, entretien, manutention... 800€.

Et un p'tit coup de peinture, 250€.

On arrive donc à notre deuxième objectif, soit un total de 13 000€ !

C'est vraiment pas mal... Mais si tout le monde croit à fond en notre projet et que les dons dépassent nos espérances, on fera quoi avec ?

On verra bien...

On s'offre une "éco"-croisière ?

Non, alors on en profitera plutôt pour de la décoration, pour rendre cette épicerie agréable et conviviale pour tous.Et puis ne t'inquiète pas, il y aura toujours deux ou trois petits trucs auxquels nous n'aurons pas pensé...

On espère vraiment que cette épicerie puisse être un espace de rencontres, qu'elle soit participative, que nous puissions enfin avoir un lieu où consommation ne rime plus avec pognon mais bien avec respect. Respect de la terre, des animaux, de ceux et celles qui en vivent et aussi de celles et ceux qui en consomment les fruits.

Respect du vivant, tout simplement.

 
On dit merci qui ?

On dit merci à toutes et tous de croire en notre projet qui devient ainsi aussi un peu le vôtre...