De nouveaux appuis pour repartir du bon pied !

ça y est !
Après 3 ans,
41 237 coups de fil,
2 348 mails,
6 704 heures de réflexion,
88 945 idées,
1 411 arbres plantés,
3 428 coups de main,
3 428 sourires,

La ferme des Grandes Bonnevilles va fêter ses 3 ans ! Mais aujourd'hui, la nécessité m'impose :
- 3 clous 6 vis dans le pied
- La découverte passionnée (et maladroite) de nouveaux appuis
- 5 mois d'arrêt de travail
- 4 super remplaçants
- 14 000€ de frais de remplacement

Les choses étant presque bien faites, après étude et décision chiffrée par les administrations compétentes, le financement de mon remplacement est en grande partie assuré par les organismes dont c'est précisément la fonction. Cependant, force est de constater qu'il manque encore, à une queue de vache près :

5 000€ pour clôturer le budget remplacement

En résumé : sur une jeune ferme déjà pérenne, son exploitant, Nicolas Chiron, a subi une intervention chirurgicale et est en convalescence pendant 5 mois – les aides institutionnelles sont à peines suffisantes – les frais qui restent à sa charge risquent de mettre en danger la pérennité de la ferme : une ferme de 30 hectares avec des cochons en plein air.

 

Productions
Un élevage de 250 poules pondeuses, 4 bœufs, et surtout, une soixantaine de porcs en plein air et heureux ! Des champs de céréales, de protéagineux, des prairies, des buissons pour les cochons. Des collègues, de l'entraide, beaucoup de bonne humeur, de l'apprentissage mutuel permanent et finalement beaucoup de vie sur cette petite ferme !

 

Commercialisation
Les œufs, les colis de viande de porc, pâtés et saucisses sont tous vendus en direct, soit en AMAP, soit sur le marché hebdomadaire de Chalonnes-sur-Loire. Grâce aux Amapiens et à ce marché, beaucoup de rencontres, et beaucoup de bonne humeur aussi !

 

Projet personnel
Je suis Nicolas, fils d'agriculteur non loin d'ici, j'ai grandi les deux pieds dedans, avant de m'en écarter et d'y revenir. Après quelques années de visites, de voyages, de woofing, de rencontres et de coups de mains, je suis revenu à ce projet : un projet d'installation agricole d'élevage extensif à taille humaine, de paysage bocager et de biodiversité, d'autonomie alimentaire, de vente directe, d'inscription dans un territoire, et donc d'agriculture paysanne.
Ce projet a été mûri avec Laure, ma compagne, et le premier succès fut notre emménagement dans la ferme où je m'installais. Depuis, grâce à son aide et à celle de mes proches, j'ai pu réaliser mon projet, mon rêve de cultiver des terres avec l'amour du métier et de la nature, et d'y fonder une famille... Depuis 2 ans, notre fille Cali nous comble !

 

La Ferme des Grandes Bonnevilles a pris son rythme. Après 3 ans d'activité, les porcs et les bœufs sont nourris par la ferme, la certification bio est acquise, un bâtiment a été construit pour les cochons, et tous les cochons, hormis les nouveau-nés, ont accès à un vaste parc d'herbe et de buissons. Des haies ont été plantées ou replantées, ainsi qu'un verger, un espace d'accueil à la ferme a été aménagé. En aval, la commercialisation est relativement facile, car la demande est grande. La vente directe est une partie de mon travail qui me plaît beaucoup.

Cause de l'arrêt de travail

J'ai grandi avec une neuropathie de Charcot Marie Tooth, nom charmant d'une maladie neuromusculaire génétique, pas bien grave dans mon cas, mais handicapante au quotidien pour les activités les plus physiques notamment. J'ai grandi avec elle et elle m'a construit, comme elle a participé à la construction de ce projet. Un accompagnement financier permanent de l'AGEFIPH me permet un soutien salarié ponctuel sur la ferme.

Une intervention chirurgicale lourde avait déjà fait partie en 2014 de mon parcours à l'installation, pour l'amélioration de l'appui du pied gauche. Une nouvelle opération pour le pied droit cette fois était planifiée dans les cinq ans.

C'est donc après plusieurs mois de préparation et d'organisation (tant personnelles que professionnelles) que je me suis vu offrir un nouveau pied ! Chirurgie et quincaillerie, voilà donc un nouveau chantier :

1 nouveau pied
6 semaines de plâtre
4 roues à mon fauteuil roulant
2 béquilles
5 mois d'arrêt de travail
45 piqûres
10 vis retirées
3 vis ajoutées
87 675 mercis à ceux qui m'entourent

 

L'intervention s'est très bien passée, résumons par beaucoup d'angoisse et une douleur plus raisonnable que la dernière fois.

Le plus dur est passé, je me vois donc offrir 5 mois pour essayer de me construire une patience ! L'idée étant de profiter de cette période pour lever le pied (pardonnez l'expression !) après 3 ans de travaux de lancement et d'implication totale. L'activité professionnelle se porte bien, je compte maintenant bien profiter de ma petite famille.

La ferme est entre de bonnes mains !

J'ai la chance rare de pouvoir compter sur plusieurs remplaçants que je connais et qui connaissent la ferme. Une belle équipe s'est formée et se complète sur la ferme, les livraisons et le marché hebdomadaire. Je vis très sereinement ce remplacement.

 

David

Le roi des cochons ! Lui aussi élève des porcs heureux pas très loin d'ici.

Hugues

Le roi des cochons ! (oui oui, il peut y en avoir 2 !) Lui aussi est tombé dedans ! Éleveur de porc en herbe, il vient de vendre ses premiers cochons.

Manuel

L'as de la bricole ! Mon frère jumeau connaît la ferme par cœur.

Sabrina

La reine du marché ! Sabrina vend les oeufs avec le sourrire !

Mes parents

Les as du dépannage ! Travailleurs de l'ombre, ils répondent toujours présents.

Laure

Ma compagne ! Toujours à mes côtés !

 

 

Après estimation des besoins, nous avons établi à une quarantaine d'heures hebdomadaires cumulées les besoins pour un remplacement correct sur les différents ateliers. Les différents financeurs sont la MSA (environ 45%) et mon assurance complémentaire privée (17%). A vrai dire, je ne pensais pas que l'insuffisance de la prise en charge par le système de protection sociale puisse atteindre de tels montants, au point de devenir un obstacle à la pérennité de ma petite ferme. Le calcul est rapide : 38% du coût de mon remplacement reste à sortir de ma poche, ou d'un chapeau magique. J'ai regardé dans ma poche, et je fais appel à vous pour m'aider à financer ce tiers restant, soit environ 5 000€.

Le budget prévisionnel détaillé est disponible sur demande.

 

Avec de nouveaux appuis, je repartirai du bon pied, avec une démarche encore plus équilibrée !

A vous de jouer ! Merci pour votre participation !

Vous ne pouvez ou ne souhaitez pas soutenir mon projet via internet, vous pouvez m'adresser votre contribution par courrier à mon adresse (n'oubliez pas d'indiquer vos nom et adresse mail dans vos courriers !) :

Nicolas Chiron

Les Grandes Bonnevilles

49670 Chemillé en Anjou

06 75 16 44 03

 

Un grand merci !

 

Nicolas

 

Toutes ces photos ont été prises par Karoll Petit. Karoll est photographe documentaire et fait notamment de super photos de différents métiers. Vous pouvez consulter un reportage photo sur la ferme en cliquant ICI. Promenez vous sur son site !